Société
Les scandales récents ont révélé les méthodes brutales souvent imposées aux jeunes sportifs de haut niveau. Nourrie de nombreux témoignages, cette enquête accablante met au jour les rouages d’un système qui sacrifie des enfants au nom des intérêts économiques et de la gloire.
…dans nos ordinateurs, dans nos voitures électriques. Le sang des minerais du sang, coltan, cobalt, cassitérite et les autres : l’or, les diamants, et tout ce dont regorge le pays le plus riche de la planète et le plus pauvre du monde, le Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo. Depuis 25 ans, guerres, massacres, maladies et viols de masse ont fait de quatre à six millions de morts dans la population civile, sans compter des millions de déplacés. Le bilan le plus lourd depuis la Seconde guerre mondiale. Des dizaines de milices armées se livrent des guerres sans merci. Ce serait le résultat de conflits ethniques traversés par les conséquences du génocide du Rwanda de 1994. En vérité, ces atrocités sont liées à l’exploitation et à l’accaparement des minerais stratégiques, commandités par des géants comme Microsoft, Apple, Google, Tesla et bien d’autres.
Un collectif d’organisations internationales demande, dans une tribune au « Monde », le retrait de l’article 7 du projet de loi relatif aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris : les dispositions « d’exception » que ce texte prévoit sont, selon lui, injustifiées, et créent un précédent inquiétant.
Enquête réalisée pour la CGT par téléphone, du 26 octobre au 12 novembre 2021, sur un échantillon de 1 001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
Aide à la lecture des résultats détaillés :
- Les chiffres présentés sont exprimés en pourcentage.
- Les rappels sont issus des vagues précédentes du Baromètre réalisé par Harris Interactive pour la CGT, auprès d’échantillons d’au moins 1 000 personnes représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus.
Conservation généralisée des données de connexion, surveillance de masse… Adopté par les députés, avant le Sénat fin juin, le projet de loi renseignement passe en procédure accélérée. Mais son contenu inquiétant mériterait un débat public d’ampleur.
Si la Sécurité sociale reste encore un rempart contre les aléas de la vie, elle a toujours été la cible de nombreuses attaques qui l’ont considérablement affaiblies. Notre système de protection sociale n’est pas pour autant obsolète si l’on se donne l’ambition de la renforcer comme le propose la CGT dans sa campagne pour conquérir la sécurité sociale du XXIème siècle. Pour sortir de la spirale de réduction des dépenses et en finir avec les exonérations de cotisations, qui affaiblissent l’efficacité du système actuel, la CGT a lancé une campagne pour reconquérir la sécurité sociale du XXIe siècle. En partant des enjeux comme le vieillissement de la population ou des transformations du travail, les propositions de la CGT tournent définitivement le dos au chacun pour soi et s’appuient sur la solidarité pour redonner une dimension démocratique au système de gestion de la protection sociale et renforcer son financement.
Multiplication des dissidences dans le refus de soumettre la production à la logique du capital, volonté de protéger la diversité du vivant, expérimentations d’entreprises et d’organisations horizontales, refus d’une agriculture sans paysans, détermination à conquérir l’égalité des territoires, l’égalité contre le patriarcat et la culture coloniale… : tout une effervescence communiste existe, décidée à nous sortir de l’impasse anthropologique et écologique dans laquelle le capitalisme nous enfonce. Pour l’économiste Bernard Friot et le philosophe Bernard Vasseur, conquérir, dans l’action concrète, le communisme est un défi à notre portée. Ils montrent que les forces de l’émancipation devront néanmoins s’arracher aux systèmes d’évidences capitalistes pour parvenir à actualiser et généraliser ces déjà-là communistes
« Les fonctionnaires, soumis désormais à des contraintes de rentabilité, peinent à servir leurs missions d’intérêt général. Ce livre montre leurs vies, au plus près de l’accomplissement de leurs tâches. »
Tout le monde connaît l’équation : fonctionnaires = feignasses = pas rentables = emmerdeurs = protégés = profiteurs = archaïques = inutiles = à compresser. D’où vient son incroyable puissance d’évidence ? Et quels intérêts sert-elle ? Pourquoi certains (hauts) fonctionnaires comptent-ils parmi ceux qui la répètent le plus ? Pourquoi autant d’insultes contre celles et ceux qui voudraient servir le public en toute égalité, et si peu envers les actionnaires, les employeurs ou les pollueurs ?
Pour répondre à ces questions, ce livre part d’idées reçues, de scènes de la vie quotidienne et de stéréotypes. Nous entraînant dans les coulisses de la fonction publique, il dévoile les réalités vécues par les agents de ménage, les ouvriers des voiries, les secrétaires de mairie, les enseignants, les gardiens de prison et bien d’autres. Le dénigrement des fonctionnaires n’est en réalité qu’un prétexte à la détérioration accélérée des services publics.
(Éditions Amsterdam)
Tout commence par un mail d’alerte, en février 2022, quelques mois avant le drame qui a coûté la vie à une fillette dans une crèche à Lyon. Deux ans et demi d’investigations, 200 témoins, des lanceurs d’alerte qui risquent leur vie professionnelle, des documents explosifs démontant l’enfer du décor. Ce récit saisissant révèle les secrets de People&Baby, le « premier gestionnaire indépendant français de crèches ». Un groupe qui pèserait un milliard d’euros. Mais un ogre peut en cacher bien d’autres.
Un secteur qui fait bloc, des mairies complices, le sommet de l’État impliqué…
Nos enfants sont en danger, nous sommes tous concernés.
(Flammarion)
416 pages - 152 x 240 mm Broché
« Nous sommes à la fin d’un cycle, à un instant crucial qui exige un sursaut. Il nous faut changer de braquet pour empêcher les catastrophes annoncées d’advenir. Et en ces temps de crise, l’histoire peut nous aider. Le programme du Conseil national de la Résistance, publié clandestinement en 1944, constitue une formidable source d’inspiration. »
Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT
Il y a quatre-vingts ans, dans une France vaincue par l’Allemagne nazie, le CNR inventait une société nouvelle. Au péril de leur vie, les chefs des réseaux, les délégués des principaux partis politiques, de droite comme de gauche, ainsi que les représentants des deux grandes confédérations syndicales de l’époque – la CGT et la CFTC – ont travaillé main dans la main à l’élaboration d’un programme révolutionnaire : « Les Jours heureux ». En son cœur, solidarité et mise en commun des richesses. Adopté en partie à la Libération, cet héritage est aujourd’hui en péril. D’où cette relecture personnelle et engagée de Sophie Binet, actuelle secrétaire générale de la CGT. Un livre de combat, de rassemblement et d’espoir.
(Grasset)
"Tu n'as jamais gardé de liquide en grande quantité, toi ?". David Rachline, le maire de Fréjus, s'inquiète. Que faire de ce cash qui sert à payer ses soirées VIP avec son ami Jordan Bardella ? D'où viennent ces liasses qui financent bijoux et montres de luxe ?
Lors de son élection en 2014, "le meilleur ami" de Marine Le Pen promettait une gestion exemplaire, la fin de la corruption et du clientélisme. Mais une fois élu, David Rachline a signé toujours plus de contrats avec un entrepreneur tout-puissant, noyant sa ville sous le béton et les passe-droits.
À la mairie, les fêtes s'enchaînent jusqu'au bout de la nuit, l'antisémitisme et le racisme ne sont jamais loin, pendant que les policiers municipaux jouent aux cow-boys en Harley Davidson. Voilà l'homme dont Marine le Pen a fait son directeur de campagne présidentielle et le vice-président de son parti...
Camille Vigogne Le Coat raconte l'exercice du pouvoir par le Rassemblement national. L'enquête fourmille de détails, d'informations et d'enregistrements inédits.
(Les Arènes)
La petite Madeleine Riffaud, née en 1924, vit heureuse avec son grand-père et ses parents instituteurs. Du moins, jusqu'à ce que la Seconde Guerre mondiale n'éclate, que l'Exode ne jette la famille sur les routes et que l'adolescente, atteinte de tuberculose, soit envoyée dans un sanatorium perché dans les Alpes. Pourtant, Madeleine est bien résolue à réaliser un projet fou et nécessaire : trouver des résistants et lutter contre l'occupant. Elle y parviendra, sous le nom de code "Rainer". Son entrée dans la Résistance ne sera que le premier acte d'un destin exceptionnel qu'elle raconte aujourd'hui dans une première trilogie nourrie des milliers de détails d'une mémoire qui n'a rien oublié...
Madeleine, résistante Tome 1 - La Rose dégoupillée
Madeleine, résistante Tome 2 - L'édredon rouge
aux Éditions Dupuis
Philippe Saunier a su devenir un spécialiste des questions de santé au travail sans perdre les liens militants : le sous-titre de son livre l’indique assez, « Vécu et analyse d’un ouvrier syndicaliste ». Embauché comme ouvrier en 1977 dans une raffinerie de pétrole en régime de posté à feu continu, il a pris en 1982 son premier mandat, de ce qui s’appelait le CHS (Comité hygiène sécurité). De ses responsabilités CGT de la zone industrielle du Havre et du département, il a accumulé de l’expérience sur les questions de santé au travail dans les autres professions. Au plan national, il est l’un des animateurs d’un collectif sur la santé au travail qui englobe les risques industriels et l’environnement. Le titre du livre parle : il ne propose pas une théorisation de surplomb mais examine des luttes de classe, en contextualisant la diversité des statuts et des entreprises (quelques repères, p. 221-223). Ce travail permet de tracer des possibilités pour un changement du système de santé, développant pour les salarié·es et au-delà un contrôle démocratique et des initiatives collectives.
(éditions Syllepse, 2023)
La Fédération et son Institut d'Histoire Sociale ont décidé de l’écriture de notre histoire en trois volumes :
Le volume 2, en souscription jusqu’à juin 2023 à 15 ou 16 euros en fonction de la quantité, sera en vente en librairie au prix de 18,50 euros à l’automne 2023. Ce volume couvre les années de la création de la nouvelle fédération en 1979 issue de la séparation de l’ancienne Fédération générale CGT des Services publics et de Santé, au mouvement social de novembre-décembre 1995.
Ce livre raconte les services publics : ceux qui ont fait vivre des villages et ceux qui ont enrichi des entreprises, les guichets où on dit « non » et ceux qui donnent accès à des droits. Il combat les fausses évidences qui dévalorisent pour mieux détruire – les fonctionnaires trop nombreux, privilégiés, paresseux. Il mène l’enquête pour dévoiler les motifs des crimes et leurs modes opératoires, des projets de réforme à leurs applications.
On entre dans les Ehpad, aux côtés des résidents et du personnel soignant, on pousse la porte des urgences, on se glisse dans les files d’attente de la CAF ; on s’aventure dans les grandes écoles, on s’infiltre dans les clubs des élites, au gré de récits et d’images qui présentent les recherches universitaires les plus récentes.…
Spécialiste de l’extrême droite et du régime de Vichy, Laurent Joly resitue Éric Zemmour dans la tradition politique du « nationalisme ethnique », né au tournant du XXème siècle et dont les idées ont été portées au pouvoir en 1940. Si Zemmour veut réécrire l’histoire de Vichy et de la persécution des juifs, c’est que son projet vise à rendre possibles des politiques disqualifiées depuis les crimes de la collaboration : mettre à bas l’État de droit, stigmatiser des minorités, expulser deux millions d’étrangers et de « mauvais Français »… Se fondant sur des sources inédites, exhumant des controverses oubliées, Laurent Joly démontre dans cet essai implacable qu’Éric Zemmour n’hésite pas à falsifier les faits Les mensonges anciens ne font pas des « vérités » nouvelles : l’histoire scientifique est un acte de salubrité publique à l’ère de la malhonnêteté intellectuelle triomphante.
Éditions Grasset - 12,00 €
Travailleur médiatique dit les bouleversements et les malheurs d’une profession en perte de repères et d’enracinement. L’expression renvoie l’idée que les journalistes appartiennent également à une classe sociale et ne sont pas étrangers aux rapports entre dominants et dominés.
Au cœur de la machine à fabriquer de l’info et du consentement depuis les années quatre-vingt jusqu’à la création de Blast, Denis Robert livre un retour d’expérience inédit sur la bataille médiatique, entre Covid, Gilets jaunes, pressions politiques, corruption et fake news.
Original dans sa forme, libre et sans concessions dans son propos, agrégeant prises de notes, éditos, reportages, témoignages et révélations, ce périple introspectif tient autant du journal de bord, de l’essai philosophique que du journalisme gonzo et littéraire.
Dérangeant et passionnant, il explore quarante années de dérives et de compromis qui nous ont conduits à ces années Macron. Mais le pire reste peut-être à venir, si les travailleurs médiatiques poursuivent leur descente aux enfers…
Dans quel pays vivons-nous ? « Un nouveau monde », disent-ils. Mais lequel ? Pour répondre à cette question, il fallait mener une enquête de grande ampleur sur la France contemporaine.
Le Nouveau Monde, auquel ont participé près de quatre-vingt-dix auteurs – chercheurs en sciences sociales, journalistes, écrivains, praticiens et militants – brosse un tableau sans équivalent de la France à l’heure néolibérale. En mêlant les voix et les regards, en multipliant les angles et les cadrages, en réinscrivant notre présent dans des tendances de plus long terme, il nourrit l’ambition de rendre intelligible le moment singulier dans lequel nous nous trouvons : prédation des communs et crise écologique, emprise de la finance et capture de l’État, délitement politique et violence sociale généralisée.
Éditions Amsterdam
La France est un gros exportateur de matériel militaire. Et elle arme des régimes qui bafouent ouvertement les droits humains. Le livre “Ventes d’armes, une honte française” dresse un tableau accablant de cette « performance ». Ce dense document rappelle d’abord qu’en sus des avions de combat et des navires de guerre qui lui ont été vendus en 2015, la France a également fourni à l’Égypte, depuis 2012, « des équipements de sécurité plus classiques, dont des véhicules blindés, qui ont joué un rôle direct et bien visible dans les violentes opérations de répression » menées par les autorités de ce pays.
Sur la base des observations directes effectuées sur le terrain en 2013 et après avoir analysé plusieurs dizaines d’heures de vidéo, plusieurs centaines de photos et de très nombreux autres supports visuels fournis par des organisations de défense des droits humains ou recueillis par des médias, Amnesty affirme avoir réuni de très nombreux éléments prouvant que les forces de sécurité égyptiennes ont eu recours, entre 2012 et 2015, pour écraser l’opposition, à des blindés de type MIDS et Sherpa fournis par la France.
Dans son nouvel essai, Prédations, Histoire des privatisations des biens publics, Laurent Mauduit dresse le bilan de plus de trois décennies de privatisations de secteurs essentiels de l'économie et de nos services publics, de leurs conséquences désastreuses et invite à penser un nouvel avenir, celui des biens communs.
À travers des enquêtes détaillées sur les privatisations des biens communs, leurs enjeux et les ravages qu'elles provoquent, Laurent Mauduit, écrivain, journaliste, cofondateur de Mediapart, propose, dans son dernier ouvrage paru à La Découverte, Prédations, sous-titré Histoire des privatisations des biens communs, « un état des lieux des désastres de la marchandisation de l'économie et, au-delà, de la société française ».
Il propose également des « pistes de solutions possibles pour inventer un monde meilleur », susceptible de « consolider la résistance citoyenne contre ces opérations de prédation », mais aussi « à l'indispensable débat au sein de la gauche pour œuvrer à sa refondation autour de perspectives nouvelles, et tout particulièrement celle des communs. » Le panorama qu'il dresse en le resituant historiquement s'avère d'autant plus bienvenu qu'il n'en existe à ce jour, comme il le rappelle dès l'introduction, « aucun bilan exhaustif et sérieux. »
La catastrophe écologique est enclenchée, la crise du coronavirus a fracturé le monde entier. Un responsable : le capitalisme. En saccageant le service public de la santé, il a transformé un épisode grave mais gérable en désastre. En poursuivant la destruction des écosystèmes, il a mis en contact des virus mortels avec la population humaine. En aggravant les inégalités, il a plongé des dizaines de millions de personnes dans la misère. Le gong avait pourtant déjà retenti lors de la crise financière de 2008. Mais plutôt que de se remettre en cause, les capitalistes ont formé un nouveau paradigme : l’avenir sera technologique, fondé sur la numérisation et l’intelligence artificielle. Il conduira à une nouvelle élite hybridée avec les machines. Et la masse de l’humanité sera rejetée dans le chaos climatique, au prix d’un apartheid généralisé. Il faut rejeter cette vision mortifère. L’oligarchie est aujourd’hui une caste criminelle. On ne la convaincra pas, on la contraindra. Des stratégies de résistance sont nécessaires, possibles et nombreuses. Cet ouvrage est un appel à dépasser le fatalisme et à entrer en lutte. Car le capitalisme vacille. Et c’est tant mieux : il est temps que s’ouvre le monde nouveau. Auteur de plusieurs essais décapants dont Comment les riches détruisent la planète (Points Terre, 2020) et Tout est prêt pour que tout empire (Seuil, 2017), Hervé Kempf est rédacteur en chef de Reporterre, le quotidien de l’écologie.
Eva (Lucie Charles-Alfred), la petite vingtaine, n'en est pas à son premier emploi en tant que femme de chambre. Mais quand elle débarque dans l'équipe d'un palace parisien, c'est un tout autre travail qui l'attend. Dans ce grand hôtel où les clients paient leur suite plusieurs milliers d'euros la nuit, tout doit être impeccable. Employée par un sous-traitant, elle intègre l'équipe des "externes", sous-personnel d'un personnel déjà bien exploité…
Grand prix du Festival de Cannes, "La Zone d’intérêt" de Jonathan Glazer raconte l’horreur sans la montrer en suivant le quotidien et la vie de famille de l’homme à la tête du camp d’Auschwitz.
Le film aurait pu s’appeler "un jardin en enfer". La Zone d’intérêt, film de Jonathan Glazer présenté au Festival de Cannes 2023, donne à voir le quotidien d’une famille de nazis, dont le père, Rudolf Höss, commande le camp d’extermination d’Auschwitz (Pologne), situé tout près de leur maison. Le film dénonce la banalité du mal. Lors de sa projection en avant-première à Paris, les deux acteurs principaux ont évoqué "un cri d’alarme", alors que les survivants des camps de la Seconde Guerre mondiale s’éteignent peu à peu. [France-infos]
Chapelle-Darblay est la dernière et unique usine à fabriquer du papier journal 100% recyclé en France. Fermée depuis septembre 2019 sur décision de son propriétaire finlandais, la papeterie centenaire est désormais menacée de démantèlement. A sa place, un site de production d’hydrogène est prévu. Alors que les 217 salariés, les « pap-chap », ont perdu leur emploi, trois délégués du personnel, deux ouvriers syndiqués et un cadre sans étiquette, toujours présents sur le site, se battent pour sauver la papeterie de la fermeture. Vont-ils réussir à sauver leur usine ?
Une déclaration d’Acrimed qui invite les économistes à gages, les chroniqueurs et les éditocrates qui depuis trente ans chantent les louanges du libéralisme, à se taire au nom du pluralisme comme de la décence la plus élémentaire.
Au nom du pluralisme comme au nom de la décence la plus élémentaire, nous demandons à Jacques Attali, Ruth Elkrief, Dominique Seux, Axel de Tarlé, Alain Minc, Jean Quatremer, Christine Ockrent, Jean-Michel Aphatie, Nicolas Baverez, Alain Duhamel, Christophe Barbier, Brice Couturier, Jacques Julliard, Franz-Olivier Giesbert, Arnaud Leparmentier, Éric Le Boucher, Nicolas Beytout, Yves de Kerdel, Élie Cohen, Christian de Boissieu, Raphaël Enthoven, François Lenglet, Daniel Cohen, Patrick Artus, Christian Menanteau, Éric Brunet, Yves Calvi, Laurent Joffrin, David Pujadas, Yves Thréard, François de Closets, Pascal Perri, Nicolas Doze, Jean-Marc Sylvestre, Nicolas Bouzou, Jean-Hervé Lorenzi, Olivier Truchot, Dominique Reynié, Philippe Dessertine, Agnès Verdier-Molinié et consorts, de ne plus prendre la parole dans les médias pendant trente ans.
L'OMS, dans les années 70, c’était 80% de financement public par les États et 20% de financement privé. Aujourd’hui, c’est l’inverse. L’OMS et ses 194 états membres et ses 7 000 collaborateurs dépendent d’abord des lobbys nucléaires, agroalimentaires, bancaires et pharmaceutiques. Bill Gates, qui veut vacciner la planète, y est beaucoup plus influent que Donald Trump. Big Pharma y fait sa loi. L’OMS s’est planté dans sa gestion de la grippe H1N1, a menti sur Fukushima et Tchernobyl pour préserver les industries nucléaires japonaises et russes. "LE MÉDIA"
La CGT appelle à une large solidarité pour stopper la politique meurtrière menée contre les personnes en situation de migration. La mobilisation d’une centaine d’organisations dont la CGT pour « la Capitaine courage », en France comme en Europe, n’a pas été vaine puisque Carola Rackete a été libérée par la justice italienne. Cette libération est une cinglante déconvenue pour Salvini et sa politique. Malgré tout, elle reste, avec sa consœur Pia Klemp et 10 autres membres d’équipages, poursuivie pour « complicité à l’immigration illégale ». Pia dont le procès a débuté le 12 juin dernier encourt 20 ans de prison et 15 euros d’amende par vie humaine sauvée. À la CGT, nous sommes indignés et n’acceptons pas cette criminalisation et ce harcèlement judiciaire que subissent les ONG qui sauvent des vies en Méditerranée. La CGT exige l’arrêt des poursuites des militantes et militants qui prennent des risques pour sauver des vies humaines. La CGT continuera d’exiger des autorités françaises et européennes d’assumer leurs responsabilités, telles qu’elles sont inscrites dans le droit international, de cesser de coopérer avec des milices libyennes qui ne cessent de mettre en danger de mort des enfants, des femmes et des hommes. Le combat et les luttes pour les droits des migrant-e-s doivent se poursuivre et s’amplifier.
Seul grand camp français d'internement et de déportation encore intact et accessible au public, le Camp des Milles abrite aujourd'hui un important musée historique, tourné vers l'Éducation et la Culture. S'appuyant sur l'histoire du lieu, son action est destinée à renforcer la vigilance et la responsabilité de chacun, face aux racismes, à l'antisémitisme et à tous les fanatismes.