Un collectif d’organisations internationales demande, dans une tribune au « Monde », le retrait de l’article 7 du projet de loi relatif aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris : les dispositions « d’exception » que ce texte prévoit sont, selon lui, injustifiées, et créent un précédent inquiétant.
Enquête réalisée pour la CGT par téléphone, du 26 octobre au 12 novembre 2021, sur un échantillon de 1 001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
Aide à la lecture des résultats détaillés :
- Les chiffres présentés sont exprimés en pourcentage.
- Les rappels sont issus des vagues précédentes du Baromètre réalisé par Harris Interactive pour la CGT, auprès d’échantillons d’au moins 1 000 personnes représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus.
Conservation généralisée des données de connexion, surveillance de masse… Adopté par les députés, avant le Sénat fin juin, le projet de loi renseignement passe en procédure accélérée. Mais son contenu inquiétant mériterait un débat public d’ampleur.
Si la Sécurité sociale reste encore un rempart contre les aléas de la vie, elle a toujours été la cible de nombreuses attaques qui l’ont considérablement affaiblies. Notre système de protection sociale n’est pas pour autant obsolète si l’on se donne l’ambition de la renforcer comme le propose la CGT dans sa campagne pour conquérir la sécurité sociale du XXIème siècle. Pour sortir de la spirale de réduction des dépenses et en finir avec les exonérations de cotisations, qui affaiblissent l’efficacité du système actuel, la CGT a lancé une campagne pour reconquérir la sécurité sociale du XXIe siècle. En partant des enjeux comme le vieillissement de la population ou des transformations du travail, les propositions de la CGT tournent définitivement le dos au chacun pour soi et s’appuient sur la solidarité pour redonner une dimension démocratique au système de gestion de la protection sociale et renforcer son financement.
La Fédération et son Institut d'Histoire Sociale ont décidé de l’écriture de notre histoire en trois volumes :
Le volume 2, en souscription jusqu’à juin 2023 à 15 ou 16 euros en fonction de la quantité, sera en vente en librairie au prix de 18,50 euros à l’automne 2023. Ce volume couvre les années de la création de la nouvelle fédération en 1979 issue de la séparation de l’ancienne Fédération générale CGT des Services publics et de Santé, au mouvement social de novembre-décembre 1995.
Ce livre raconte les services publics : ceux qui ont fait vivre des villages et ceux qui ont enrichi des entreprises, les guichets où on dit « non » et ceux qui donnent accès à des droits. Il combat les fausses évidences qui dévalorisent pour mieux détruire – les fonctionnaires trop nombreux, privilégiés, paresseux. Il mène l’enquête pour dévoiler les motifs des crimes et leurs modes opératoires, des projets de réforme à leurs applications.
On entre dans les Ehpad, aux côtés des résidents et du personnel soignant, on pousse la porte des urgences, on se glisse dans les files d’attente de la CAF ; on s’aventure dans les grandes écoles, on s’infiltre dans les clubs des élites, au gré de récits et d’images qui présentent les recherches universitaires les plus récentes.…
Spécialiste de l’extrême droite et du régime de Vichy, Laurent Joly resitue Éric Zemmour dans la tradition politique du « nationalisme ethnique », né au tournant du XXème siècle et dont les idées ont été portées au pouvoir en 1940. Si Zemmour veut réécrire l’histoire de Vichy et de la persécution des juifs, c’est que son projet vise à rendre possibles des politiques disqualifiées depuis les crimes de la collaboration : mettre à bas l’État de droit, stigmatiser des minorités, expulser deux millions d’étrangers et de « mauvais Français »… Se fondant sur des sources inédites, exhumant des controverses oubliées, Laurent Joly démontre dans cet essai implacable qu’Éric Zemmour n’hésite pas à falsifier les faits Les mensonges anciens ne font pas des « vérités » nouvelles : l’histoire scientifique est un acte de salubrité publique à l’ère de la malhonnêteté intellectuelle triomphante.
Éditions Grasset - 12,00 €
Travailleur médiatique dit les bouleversements et les malheurs d’une profession en perte de repères et d’enracinement. L’expression renvoie l’idée que les journalistes appartiennent également à une classe sociale et ne sont pas étrangers aux rapports entre dominants et dominés.
Au cœur de la machine à fabriquer de l’info et du consentement depuis les années quatre-vingt jusqu’à la création de Blast, Denis Robert livre un retour d’expérience inédit sur la bataille médiatique, entre Covid, Gilets jaunes, pressions politiques, corruption et fake news.
Original dans sa forme, libre et sans concessions dans son propos, agrégeant prises de notes, éditos, reportages, témoignages et révélations, ce périple introspectif tient autant du journal de bord, de l’essai philosophique que du journalisme gonzo et littéraire.
Dérangeant et passionnant, il explore quarante années de dérives et de compromis qui nous ont conduits à ces années Macron. Mais le pire reste peut-être à venir, si les travailleurs médiatiques poursuivent leur descente aux enfers…
Pionnière de la critique radicale des médias, l’association Acrimed (Action-Critique-Médias) dresse le bilan de vingt-cinq ans d’observation sur son terrain de prédilection : les mobilisations sociales et les mauvais traitements que les médias dominants leur font subir. De décembre 1995 à la dernière réforme des retraites en date, en passant par le Contrat première embauche de Villepin, la loi Travail ou le mouvement des Gilets jaunes, l’ouvrage passe au crible un quart de siècle de morgue et de mépris, disséquant avec humour la façon dont les médias dominants s’acquittent de leur mission de maintien de l’ordre social.
Dans quel pays vivons-nous ? « Un nouveau monde », disent-ils. Mais lequel ? Pour répondre à cette question, il fallait mener une enquête de grande ampleur sur la France contemporaine.
Le Nouveau Monde, auquel ont participé près de quatre-vingt-dix auteurs – chercheurs en sciences sociales, journalistes, écrivains, praticiens et militants – brosse un tableau sans équivalent de la France à l’heure néolibérale. En mêlant les voix et les regards, en multipliant les angles et les cadrages, en réinscrivant notre présent dans des tendances de plus long terme, il nourrit l’ambition de rendre intelligible le moment singulier dans lequel nous nous trouvons : prédation des communs et crise écologique, emprise de la finance et capture de l’État, délitement politique et violence sociale généralisée.
Éditions Amsterdam
La France est un gros exportateur de matériel militaire. Et elle arme des régimes qui bafouent ouvertement les droits humains. Le livre “Ventes d’armes, une honte française” dresse un tableau accablant de cette « performance ». Ce dense document rappelle d’abord qu’en sus des avions de combat et des navires de guerre qui lui ont été vendus en 2015, la France a également fourni à l’Égypte, depuis 2012, « des équipements de sécurité plus classiques, dont des véhicules blindés, qui ont joué un rôle direct et bien visible dans les violentes opérations de répression » menées par les autorités de ce pays.
Sur la base des observations directes effectuées sur le terrain en 2013 et après avoir analysé plusieurs dizaines d’heures de vidéo, plusieurs centaines de photos et de très nombreux autres supports visuels fournis par des organisations de défense des droits humains ou recueillis par des médias, Amnesty affirme avoir réuni de très nombreux éléments prouvant que les forces de sécurité égyptiennes ont eu recours, entre 2012 et 2015, pour écraser l’opposition, à des blindés de type MIDS et Sherpa fournis par la France.
Dans son nouvel essai, Prédations, Histoire des privatisations des biens publics, Laurent Mauduit dresse le bilan de plus de trois décennies de privatisations de secteurs essentiels de l'économie et de nos services publics, de leurs conséquences désastreuses et invite à penser un nouvel avenir, celui des biens communs.
À travers des enquêtes détaillées sur les privatisations des biens communs, leurs enjeux et les ravages qu'elles provoquent, Laurent Mauduit, écrivain, journaliste, cofondateur de Mediapart, propose, dans son dernier ouvrage paru à La Découverte, Prédations, sous-titré Histoire des privatisations des biens communs, « un état des lieux des désastres de la marchandisation de l'économie et, au-delà, de la société française ».
Il propose également des « pistes de solutions possibles pour inventer un monde meilleur », susceptible de « consolider la résistance citoyenne contre ces opérations de prédation », mais aussi « à l'indispensable débat au sein de la gauche pour œuvrer à sa refondation autour de perspectives nouvelles, et tout particulièrement celle des communs. » Le panorama qu'il dresse en le resituant historiquement s'avère d'autant plus bienvenu qu'il n'en existe à ce jour, comme il le rappelle dès l'introduction, « aucun bilan exhaustif et sérieux. »
La catastrophe écologique est enclenchée, la crise du coronavirus a fracturé le monde entier. Un responsable : le capitalisme. En saccageant le service public de la santé, il a transformé un épisode grave mais gérable en désastre. En poursuivant la destruction des écosystèmes, il a mis en contact des virus mortels avec la population humaine. En aggravant les inégalités, il a plongé des dizaines de millions de personnes dans la misère. Le gong avait pourtant déjà retenti lors de la crise financière de 2008. Mais plutôt que de se remettre en cause, les capitalistes ont formé un nouveau paradigme : l’avenir sera technologique, fondé sur la numérisation et l’intelligence artificielle. Il conduira à une nouvelle élite hybridée avec les machines. Et la masse de l’humanité sera rejetée dans le chaos climatique, au prix d’un apartheid généralisé. Il faut rejeter cette vision mortifère. L’oligarchie est aujourd’hui une caste criminelle. On ne la convaincra pas, on la contraindra. Des stratégies de résistance sont nécessaires, possibles et nombreuses. Cet ouvrage est un appel à dépasser le fatalisme et à entrer en lutte. Car le capitalisme vacille. Et c’est tant mieux : il est temps que s’ouvre le monde nouveau.
Auteur de plusieurs essais décapants dont Comment les riches détruisent la planète (Points Terre, 2020) et Tout est prêt pour que tout empire (Seuil, 2017), Hervé Kempf est rédacteur en chef de Reporterre, le quotidien de l’écologie.
Édouard Drumont, Éric Zemmour et la part sombre de la République
La Découverte, 2019
La place qu’occupe Éric Zemmour dans le champ médiatique et dans l’espace public français suscite l’inquiétude et la consternation de bon nombre de citoyens. Comment un pamphlétaire qui alimente constamment des polémiques par ses propos racistes, sexistes, homophobes, condamné à plusieurs reprises par la justice, a-t-il pu acquérir une telle audience ?
Pour comprendre ce phénomène, ce livre replace le cas Zemmour dans une perspective historique qui prend comme point de départ les années 1880, période où se mettent en place les institutions démocratiques qui nous gouvernent encore aujourd’hui. Ce faisant, il met en regard le parcours d’Éric Zemmour et celui d’Édouard Drumont, le chef de file du camp antisémite à la fin du xixe siècle. Car les deux hommes ont chacun à leur époque su exploiter un contexte favorable à leur combat idéologique. Issus des milieux populaires et avides de revanche sociale, tous deux ont acquis leur notoriété pendant des périodes de crise économique et sociale, marquées par un fort désenchantement à l’égard du système parlementaire. Dans ce saisissant portrait croisé, Gérard Noiriel analyse les trajectoires et les écrits de ces deux polémistes, en s’intéressant aux cibles qu’ils privilégient (étrangers, femmes, intellectuels de gauche, etc.) et en insistant sur les formes différentes que ces discours ont prises au cours du temps (car la législation interdit aujourd’hui de proférer des insultes aussi violentes que celles de Drumont). L’historien met ainsi en lumière une matrice du discours réactionnaire, et propose quelques pistes pour alimenter la réflexion de ceux qui cherchent aujourd’hui à combattre efficacement cette démagogie populiste.
L’économie sidère. Pour le citoyen ou la citoyenne, elle est réputée si dangereuse qu’on n’ose l’affronter. Seuls des experts auto-désignés prétendent pouvoir le faire. Ils tiennent le public à distance en créant une infranchissable barrière de sécurité derrière un jargon compris d’eux seuls. C’est pourquoi trop souvent l’économie ne se discute pas, elle s’impose à nous. C’est ce que veulent nous faire croire la plupart des "voix" dans les médias et chez les responsables politiques. Mettant en lumière les concepts fondamentaux de l’économie : le travail, l’emploi, le salaire, le capital, le profit, le marché, "Les lois du capital" prouve que l’on peut parfaitement débattre de ce sujet qui gouverne nos existences quotidiennes. Serait-il temps de tout changer ? Le système néolibéral qui régit notre société arriverait-il à son terme ? Serions-nous à un moment critique où, comme l’écrivait Gramsci : "le vieux monde se meurt, le nouveau tarde à apparaître" ?
Gérard Mordillat est écrivain et cinéaste, co-auteur, entre autres, de la célèbre série Corpus Christi et de l’ouvrage Jésus contre Jésus, Bertrand Rothé est agrégé d’économie et enseigne à l’université de Cergy-Pontoise. Il collabore régulièrement à Marianne et est l’auteur de nombreux ouvrages. Ensemble ils ont coécrit "Il n’y a pas d’alternative" (Seuil, 2011) mais, avant toute chose, l’un comme l’autre sont d’abord des lecteurs.
Nora et Léo se rencontrent le jour de la rentrée en classe de Seconde. Leurs regards s’enchâssent et tout est dit. Le frère de Nora, manutentionnaire à l’hypermarché local, est accusé de vol et viré sur-le-champ. Le directeur de l’hypermarché c’est Franck, le père de Léo. Les deux familles s’affrontent, les différences s’exacerbent et le chaos s’installe. Les vies de Nora et Léo s’embrasent.
En 2011, les ouvriers de Ford à Blanquefort sauvent leur usine et ses mille emplois. La joie de la victoire laisse rapidement place à de nouvelles craintes de fermeture. Celles-ci finissent par devenir une réalité, jusqu’à l’arrêt définitif des chaînes de montage en 2020. Il nous reste la colère retrace leur dernière année de combat, dressant le portrait d’un groupe emmené par Philippe Poutou. Une lutte menée avec énergie et humour, faite d’espoirs et de doutes.
Un documentaire puissant et humoristique, qui démonte les rouages de l’évasion fiscale avec pour objectif d’inscrire cette question dans le débat public. Le capitalisme n’est pas devenu fou, il est devenu incontrôlable. De révélations en scandales successifs, l’évasion fiscale est devenue un marronnier médiatique et l’objet d’un concours de déclarations vertueuses pour les politiques. Composé de pertinentes images d’archives, de savoureux entretiens et d’animations révélatrices, Yannick Kergoat réussi à démocratiser l’histoire (pas si) complexe de l’évasion fiscale. "L'Humanité"
Comme son père avant lui, Cédric travaille dans une entreprise de mécanique de précision en Haute-Savoie. L’usine doit être de nouveau cédée à un fonds d’investissement. Épuisés d’avoir à dépendre de spéculateurs cyniques, Cédric et ses amis d’enfance tentent l’impossible : racheter l’usine en se faisant passer pour des financiers !
En 2011, le documentariste Régis Sauder donnait la parole à des élèves de terminale d'un lycée du nord de Marseille qui travaillaient au texte de La Princesse de Clèves avec leur prof de Français. Dix ans après, que sont-ils devenus ? En pleine séquence pré-électorale, leurs parcours émouvants dessinent un éclairant portrait de la France. Anaïs, Virginie, Abou, Morgane, Laura, Cadiatou, Albert, Sarah, Aurore et Emmanuelle, leur professeure de Français… Protagonistes, en 2011, du premier documentaire de Régis Sauder, qui filmait des élèves de terminale d'un lycée du Nord de Marseille, que sont-ils devenus aujourd'hui ? Nous, Princesses de Clèves – le titre du film – constituait un geste politique fort qui répondait à la petite phrase condescendante de Nicolas Sarkozy à propos de cette œuvre de référence du patrimoine littéraire français. Dix ans plus tard, il retrouve la dizaine de jeunes qu'il n'avait jamais vraiment perdus de vue et redonne en voix-off la parole à Emmanuelle, leur ancienne professeure de français. Le résultat est saisissant. Les regards, les corps, les voix ont changé. Les souvenirs se mêlent aux récits de leur vie et des obstacles qu'ils ont dû surmonter.
Il y a ce que vous voyez, ce que certains souhaitent que vous voyiez, et ce que vous ne voyez pas. Jamais la France n’a connu une telle concentration des médias privés. Quelques industriels milliardaires, propriétaires de télévisions, radios, journaux utilisent leurs médias pour défendre leurs intérêts privés. Au détriment de l'information d’intérêt public. En cachant ce qui est essentiel, en grossissant ce qui est accessoire, ces médias façonnent, orientent, hystérisent pour certains le débat. Avec la complicité de certains responsables politiques, qui s’en accommodent volontiers. Mediapart et Premières Lignes vous racontent les coulisses des grands médias.
Documentaire - France
Une déclaration d’Acrimed qui invite les économistes à gages, les chroniqueurs et les éditocrates qui depuis trente ans chantent les louanges du libéralisme, à se taire au nom du pluralisme comme de la décence la plus élémentaire.
Au nom du pluralisme comme au nom de la décence la plus élémentaire, nous demandons à Jacques Attali, Ruth Elkrief, Dominique Seux, Axel de Tarlé, Alain Minc, Jean Quatremer, Christine Ockrent, Jean-Michel Aphatie, Nicolas Baverez, Alain Duhamel, Christophe Barbier, Brice Couturier, Jacques Julliard, Franz-Olivier Giesbert, Arnaud Leparmentier, Éric Le Boucher, Nicolas Beytout, Yves de Kerdel, Élie Cohen, Christian de Boissieu, Raphaël Enthoven, François Lenglet, Daniel Cohen, Patrick Artus, Christian Menanteau, Éric Brunet, Yves Calvi, Laurent Joffrin, David Pujadas, Yves Thréard, François de Closets, Pascal Perri, Nicolas Doze, Jean-Marc Sylvestre, Nicolas Bouzou, Jean-Hervé Lorenzi, Olivier Truchot, Dominique Reynié, Philippe Dessertine, Agnès Verdier-Molinié et consorts, de ne plus prendre la parole dans les médias pendant trente ans.
L'OMS, dans les années 70, c’était 80% de financement public par les États et 20% de financement privé. Aujourd’hui, c’est l’inverse. L’OMS et ses 194 états membres et ses 7 000 collaborateurs dépendent d’abord des lobbys nucléaires, agroalimentaires, bancaires et pharmaceutiques. Bill Gates, qui veut vacciner la planète, y est beaucoup plus influent que Donald Trump. Big Pharma y fait sa loi. L’OMS s’est planté dans sa gestion de la grippe H1N1, a menti sur Fukushima et Tchernobyl pour préserver les industries nucléaires japonaises et russes. "LE MÉDIA"
La CGT appelle à une large solidarité pour stopper la politique meurtrière menée contre les personnes en situation de migration. La mobilisation d’une centaine d’organisations dont la CGT pour « la Capitaine courage », en France comme en Europe, n’a pas été vaine puisque Carola Rackete a été libérée par la justice italienne. Cette libération est une cinglante déconvenue pour Salvini et sa politique. Malgré tout, elle reste, avec sa consœur Pia Klemp et 10 autres membres d’équipages, poursuivie pour « complicité à l’immigration illégale ». Pia dont le procès a débuté le 12 juin dernier encourt 20 ans de prison et 15 euros d’amende par vie humaine sauvée. À la CGT, nous sommes indignés et n’acceptons pas cette criminalisation et ce harcèlement judiciaire que subissent les ONG qui sauvent des vies en Méditerranée. La CGT exige l’arrêt des poursuites des militantes et militants qui prennent des risques pour sauver des vies humaines. La CGT continuera d’exiger des autorités françaises et européennes d’assumer leurs responsabilités, telles qu’elles sont inscrites dans le droit international, de cesser de coopérer avec des milices libyennes qui ne cessent de mettre en danger de mort des enfants, des femmes et des hommes. Le combat et les luttes pour les droits des migrant-e-s doivent se poursuivre et s’amplifier.
La crise sanitaire du COVID 19 a mis en évidence de biens tristes réalités sur l’état de nos services publics et leurs financements. Et ceux qui vantaient les baisses d’impôts ces dernières années (en cachant les conséquences désastreuses pour la population) ont eu comme idée "révolutionnaire" la mise en place des cagnottes en ligne (kisskissbankbank, leetchi...) : bref, une idée utile pour un cadeau de départ à la retraite mais honteuse pour financer nos services publics.
Influence, opacité, prix exorbitants de certains médicaments, liaisons dangereuses avec les députés et les médecins… À travers des données inédites, des enquêtes et des reportages, les « Pharma Papers » mettent en lumière tout ce que les labos pharmaceutiques préféreraient que les patients et les citoyens ne sachent pas : les immenses profits qu’ils amassent chaque année aux dépens de la sécurité sociale et des budgets publics en instrumentalisant médecins et décideurs. Le site est un projet de "Basta!" et de "l'Observatoire des multinationales".
« C’est très simple, je chante ce que je ressens. J’ai fait une chanson, "Croisières méditerranéennes", celles qu’on voit partir du port de Marseille, où j’ai chanté souvent. Ce sont des paquebots impressionnants de quinze ou vingt étages de haut, qui étaient sur les mêmes lignes de nage que les Zodiac pourris chargés de réfugiés. J’ai imaginé que ces paquebots de croisière tout blancs aux prix spéciaux pour les couples qui partent visiter les îles grecques ou italiennes ont pu croiser sur leur route des naufragés de l’exil. Le titre "Croisières méditerranéennes" est ironique, parce que ceux dont je parle ne sont pas sur les croisières Costa. Je suis associé à SOS Méditerranée, que je soutiens depuis le début. Parmi mes nouvelles chansons, elle est celle qui résonne le plus en ce moment. Je chante ce thème d’une voix assez douce, un peu comme un crooner. Ce qui enlève le côté pathos de ce que je raconte. Les mecs qui sont derrière des barbelés du côté des pays des Balkans pensaient peut-être que l’Europe serait plus accueillante. On parle d’eux comme de migrants en laissant croire qu’ils vont nous envahir. Pour moi, ce sont des réfugiés ou des exilés non volontaires. »
[Extrait de l'interview de Bernard Lavilliers au journal L'Humanité.]
Seul grand camp français d'internement et de déportation encore intact et accessible au public, le Camp des Milles abrite aujourd'hui un important musée historique, tourné vers l'Éducation et la Culture. S'appuyant sur l'histoire du lieu, son action est destinée à renforcer la vigilance et la responsabilité de chacun, face aux racismes, à l'antisémitisme et à tous les fanatismes.
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