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La fumée blanche est sortie, sans grande surprise. Après des mois d'attente et de tergiversations, le chef de l'État a nommé Michel Barnier, issu des Républicains (LR), comme Premier ministre. Et ce, près de deux mois après le second tour des législatives qui a vu le Nouveau Front populaire arriver en tête du scrutin, sans toutefois obtenir de majorité absolue.
Dans une déclaration faite à l'AFP, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet y voit « un mépris du vote des électeurs (…) Il s’agit d’une personne issue du parti arrivé en dernière position, dont la survie politique dépendra du RN puisque c’est eux qui vont faire basculer, dans un sens ou dans l’autre, une motion de censure ». «Les précédentes prises de position (de Michel Barnier) nous inquiètent fortement au vu des sujets qui sont sur la table», a-t-elle poursuivi, alors que le nouveau Premier ministre s’était notamment prononcé pour la retraite à 65 ans lors de sa campagne pour la primaire de la droite en 2021. Pour rappel, la CGT avait appelé à voter en faveur du programme du Nouveau Front populaire lors des élections législatives.
Dans un entretien accordé à la Vie Ouvrière-Ensemble, Sophie Binet avait relevé la gravité de la séquence politique traversée cet été par le pays. «Emmanuel Macron refuse de reconnaître qu'il a perdu les élections qu'il a lui-même convoquées. Dans toutes les démocraties du monde, il arrive qu'il y ait des résultats d'élections sans majorité absolue. C'est toujours la coalition arrivée en tête qui est chargée de trouver une majorité. C'est une logique institutionnelle qu'Emmanuel Macron ne veut pas respecter, car il ne veut pas partager le pouvoir», avait-elle déclaré.
La CGT appelle à une journée de grèves et de mobilisations, le mardi 1er octobre, avec la FSU, Solidaires et neuf syndicats de retraités afin de gagner l'abrogation de la réforme des retraites, l'augmentation des salaires et des pensions, le financement des services publics et le développement de l'emploi industriel en lien avec les enjeux environnementaux.
La secrétaire générale de la CGT revient sur la séquence politique inédite traversée par le pays depuis les législatives et insiste sur la nécessité de changer de braquet contre l'extrême droite et d'exiger le progrès social. Une mobilisation est prévue le 1er octobre.
Le 15 juillet dernier nous vous faisions part de la Réunion qui s'était tenue en présence de Madame la DRH ces équipes et Madame la Directrice de la DGAS et qui avait permis d'évoquer nos revendications et d'entrer plus avant dans le cœur du sujet.
Les agents des catégories A et B mobilisés pour l’application de la délibération du 12 décembre 2024. Des décisions importantes pour faire face à une interprétation non respectueuses des délibérations et des instances qui structurent l’administration.
Le contexte national et nos diverses mobilisations sur le terrain nous conduisent à restituer aujourd'hui la rencontre du 14 juin dernier qui s’est déroulée en présence de Madame la Directrice de la DGAS et de la DRH.
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