Pour l’intérêt général, pour des services et une fonction publiquede progrès social : mobilisons-nous ! |
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Le gouvernement vient de présenter son projet de loi de « transformation de la fonction publique ». Ce projet est un outil de casse des services publics et de la Fonction publique :
Ce projet de loi intervient alors même qu’une importante exigence de développement et d’accès aux services publics de proximité résonne dans le territoire depuis plusieurs mois. Alors que le « grand débat national » censé y apporter des réponses se poursuit, la précipitation gouvernementale confirme que celui-ci n’est qu’une simple opération de communication. |
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Communiqué de la fédération CGT des services publics
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Casse de la fonction publique : la CGT ne laissera pas faire ! |
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Ce 13 février, le secrétaire d’État en charge de la Fonction publique a convoqué un Conseil commun de la Fonction publique dans des conditions plus que problématiques (voir la déclaration unitaire des 9 organisations syndicales jointe à ce communiqué).
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Syndicaliste et homme politique français. En tant que ministre du Travail et de la Sécurité sociale entre 1945 et 1947, il participa à la fondation de la Sécurité sociale et du système des retraites en France. Il fut également secrétaire général de la Fédération des travailleurs de la métallurgie CGT.
15h40, pourquoi ? 15h40, c’est l’heure à laquelle les femmes arrêtent d’être payées chaque jour, sur la base d’une journée standard (9h00 – 12h30 /13h30 – 17h). Les femmes sont toujours payées 26% de moins que les hommes, parce qu’elles sont 30% à travailler à temps partiel, parce qu’elles sont concentrées dans des métiers dévalorisés socialement et financièrement, parce qu’elles n’ont pas de déroulé de carrière, parce qu’elles touchent moins de primes, d’heures supplémentaires C'est comme si elles arrêtaient tous les jours d’être payées à 15h40. Pour dire que nous exigeons nos droits. Pour exiger que notre travail soit reconnu et rémunéré. Pour imposer la fin des violences et garantir nos libertés de choix. Pour gagner l’égalité. Pour faire entendre nos revendications à nos employeurs et au gouvernement. Nous appelons à une grève féministe le 8 mars, à des actions des rassemblements, des manifestations. Débrayons à 15h40. Portons toutes et tous un foulard violet !
La situation sociale en France est marquée par l’expression diverse et multiple d’un mécontentement social grandissant, par l’aspiration à une véritable justice sociale et fiscale, par la dénonciation des reculs sur les libertés publiques comme individuelles. Le mouvement des gilets jaunes est l’expression récente de cette profonde crise sociale. Alors que les annonces faites par le président de la République ou son gouvernement n’ont pas répondu aux attentes, alors que des lois portant atteinte aux libertés syndicales et de manifester sont votées, que les prix des produits de consommation courante continuent à la hausse, que la suppression de l’ISF n’est pas remise en cause, que le chômage progresse… Le « grand débat national » ne peut ni se substituer, ni contourner, encore moins être opposé aux revendications sociales et syndicales.
Monsieur le Premier ministre,
Nos organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, FA-FP, CFE-CGC, CFTC, représentatives de plus de 5 millions d’agent.e.s, s’inquiètent de l’avenir promis à la Fonction publique.
Face aux inégalités sociales et territoriales, au sentiment d’abandon d’une grande partie de la population, la Fonction publique a un rôle important à jouer. Sans les agent.e.s, qu’ils soient
dans le versant de l’État, celui de la Territoriale ou de l’Hospitalière, les missions indispensables des services publics au service des usagers ne peuvent être rendues, l’isolement est renforcé
et les inégalités grandissent. (Lire la suite ci-contre)
Après les annonces du président de la République, le secrétaire d’État en charge de la Fonction publique affirme que faire des heures supplémentaires, sans cotisations sociales ni impôt sur le revenu, c’est mieux, plus gratifiant et moins onéreux que d’augmenter la valeur du point d’indice. Voilà bien des propos qui relèvent avant tout de l’intox !
Voilà bien des propos qui relèvent avant tout de l’intox ! Essayons donc d’y voir plus clair.
① La première entourloupe, c’est de comparer des dispositifs qui ne sont pas du même ordre. Comme le pouvoir en place feint de l’oublier, rappelons une vérité toute simple : les heures
supplémentaires sont celles accomplies au-delà de la durée légale du travail ! Autrement dit, il ne s’agit en aucun cas d’une augmentation salariale comme l’est la revalorisation du point
d’indice. Avec les heures supplémentaires, on se situe complètement dans le « travailler plus pour gagner plus » cher à Nicolas Sarkozy.
② La seconde manipulation du gouvernement est d’affirmer que cela revient moins cher d’actionner le levier des heures supplémentaires que de revaloriser la valeur du point et que, de surcroît,
c’est bien plus rémunérateur pour le salarié. Et le secrétaire d’État d’avancer le coût de 2 milliards d’euros pour 1 % de hausse de la valeur du point.
Notre camarade Lydia Frentzel, élue au Comité technique du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône sur les listes de la CGT, et par ailleurs Conseillère municipale EELV à la mairie de Marseille, a été victime d'une agression sexiste d'une rare violence par l'élu du Rassemblement National Stéphane Ravier lors du dernier Conseil municipal de Marseille le 4 février. Alors que cette élue lançait au sénateur : "On se verra dans les 13-14 et je viendrai aider les équipes..." ce dernier a répondu par une odieuse déclaration : "au même hôtel, le même jour, à la même heure !" laissant entendre que les femmes élues étaient des prostituées.
Nos organisations syndicales (CGT, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires, FA-FP, CFE-CGC, CFTC) représentatives de plus de 5 millions d’agents, lancent une pétition pour exiger une revalorisation salariale de toutes et tous les agent-es. Nous appelons l’ensemble des collègues à la signer et faire signer massivement.
Au quotidien, les agents publics travaillent au service de l’intérêt général et font vivre des services publics de qualité sur l’ensemble du territoire. Améliorer leur pouvoir d’achat est d’autant plus urgent que, depuis son arrivée, le gouvernement a accumulé des mesures négatives à leur encontre (gel de la valeur du point d’indice, mauvaise compensation de l’augmentation de la CSG, rétablissement du jour de carence…).
Au cours des prochaines semaines, les militant.e.s iront sur le terrain, pour faire signer cette pétition, également disponible en ligne.
Les premiers signataires de cette pétition sont :
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Syndicat CGT du Conseil Départemental des Bouches-du-Rhône
52 avenue de Saint-Just / 13256 MARSEILLE CEDEX 20
Téléphones : 04 13 31 19 70 à 19 74 — Télécopie : 04 13 31 19 79 — Courriel : syndicat.cgt@departement13.fr
Syndicat adhérent à la Fédération CGT des Services Publics