Malgré des divergences de façade, les groupes Renaissance, LR et RN au parlement ont sans surprise convergé sur la défense des intérêts du capital. Ils confortent les orientations présidentielles visant à pérenniser un modèle de société où la charité et la rémunération du capital se substituent à la solidarité, l’intérêt général et à la rémunération du travail. Parmi les mesures adoptées aucune ne vise à valoriser le travail et à reconnaître les qualifications et les compétences des travailleuses et des travailleurs. Pire, elles vont même à l’encontre des augmentations de salaire. En effet, une direction qui voudra accorder à ses salarié.e.s plus de « pouvoir d’achat » optera pour le versement d’une prime ponctuelle, exonérée de cotisations sociales, plutôt que d’opter pour une augmentation générale des salaires. Par conséquent c’est le financement de la protection sociale et du système de solidarité qui en pâtira.
Le cadre légal et réglementaire est peu précis sur cette question, mais l'employeur reste soumis à ses obligations en termes de santé et de conditions de travail. En période de canicule, comme souvent, l'intervention de la CGT est nécessaire.
L'an dernier déjà, la CGT avait dénoncé les modalités d'attribution du CIA, inéquitables injustes et surtout indignes de la situation que vivent depuis 2 ans les fonctionnaires territoriaux. Pour rappel, la collectivité avait pu compter sur ses agents pour faire face à une période inédite de pandémie tout en maintenant les missions de service public en semi-confinement, agents d’ailleurs salués par Madame la Présidente lors de sa prise de parole en janvier dernier.
Alors que l’on s’apprête à commémorer les bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki, qui ont eu lieu les 6 et 9 août 1945, la question de l’armement nucléaire est plus que jamais d’actualité. La guerre en Ukraine porte, en filigrane, la menace constante, agitée par la Russie, de l’utilisation de l’arme nucléaire. Depuis les années 2010, une coalition d’ONG, la Campagne pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN) travaille en collaboration avec l’ONU à rendre les armes nucléaires hors la loi. L’objectif est d’aller plus loin que le traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) signé en 1968 et qui définit les droits, les obligations et les modalités de garantie et de contrôle des pays possédant l’arme nucléaire et de ceux ne la possédant pas. Le 24 octobre 2020, un 50ème pays, le Honduras, a signé le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN). Un nombre de pays signataires qui n’est pas anodin : il permet l’entrée en vigueur, le 22 janvier 2021, de ce traité international des Nations Unies qui incite les pays signataires à ne plus posséder d’armes nucléaires, et à ne plus faire de recherche et développement. Plus d’un an après, d’autres pays l’ont ratifié : « Plus il y a de pays signataires, plus le traité va s’imposer » analyse Eric Vallade, animateur du collectif Paix et désarmement de la CGT. « Ce traité est un outil pour porter la question du désarmement, la poser de manière internationale. » La CGT, seul syndicat à avoir en son sein un collectif Paix et désarmement, fait en effet partie du groupe des organisations qui appellent à signer ce traité.
Le syndicat milite pour le désarmement total avec l’idée que l’arme nucléaire n’est pas dissuasive : moins les pays sont nucléarisés, plus le risque de conflits majeurs diminue.
Dans ce combat, il associe les salariés de l’industrie de l’armement, afin de réfléchir aux stratégies de reconversion et de diversification, afin que le désarmement n’entraîne pas de suppression d’emplois.
En outre, l’arme nucléaire coûte cher - 5 milliards d’euros en France, qui pourraient être utilisés autrement.
Sans surprise, la première ministre a annoncé la poursuite des réformes libérales et notamment celle des retraites. Si elle promet des mesures en faveur du pouvoir d'achat, celle-ci ne compense même pas l'inflation et ne rattrape pas des années de politique d'austérité. Pire encore, ce que le Gouvernement concède d'un côté pour le pouvoir d'achat sera repris de l'autre pour ne pas « plomber le budget de l'État » !
Le gouvernement va présenter un projet de loi portant des mesures urgentes censées protéger le pouvoir d’achat. Pour le moment, il évoque la revalorisation des pensions des retraités, des minima sociaux et des APL, le déplafonnement de la prime PEPA, le développement de l’intéressement, la prime transport, des exonérations pour les travailleurs indépendants, le plafonnement temporaire de l’augmentation des loyers à 3,5 %. Nous tenons à dénoncer aussi la suppression de la redevance audiovisuelle comme prétexte fallacieux à l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages.
La loi du 20 août 2008 a soumis les organisations syndicales et professionnelles à des obligations d’établissement, d’approbation, de certification et de publication de leurs comptes (art. L. 2135-1 à L. 2335-6 du code du travail).
Depuis près de 10 ans la perte du pouvoir d’achat des fonctionnaires a été estimée entre 10 et 11% et le tassement des grilles indiciaires conduit à des situations aberrantes : en 2000, un agent de catégorie C était recruté 3 % au-dessus du Smic ; aujourd’hui, il est recruté au Smic, comme les 7 premiers échelons du 1 er grade et les 3 premiers du 2ème grade. Depuis un an, la flambée des prix (inflation à 5,2 %) accentue la dégradation de la situation des fonctionnaires le Gouvernement proposant un taux qui ne permettra pas aux agents publics de faire face à un quotidien de plus en plus difficile.
Le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques vient d’annoncer une augmentation de 3,5 % de la valeur du point d’indice applicable au 1er juillet, alors que l'inflation sur un an est actuellement de 5,2 %. Avec cette mesure, le gouvernement confirme que le seul moyen efficace d’augmenter les salaires de tous les personnels de la Fonction publique, c’est d’augmenter la valeur du point d’indice. Il reconnaît ainsi l’erreur profonde qu’a constituée le maintien du gel depuis le début de la présidence Macron. Il s’agit d’une véritable défaite idéologique, qui marque l’échec des politiques salariales fondées sur l’individualisation et la multiplication des mesures parcellaires.
Aujourd’hui, bon nombre de droits acquis ne sont pas respectés. Alors que l’assistance médicale à la procréation (AMP) a été ouverte en 2021 à toutes les femmes, qu’elles soient en couple ou seules, lesbiennes, bisexuelles, aux personnes transgenres et intersexuées, les inégalités perdurent pour les personnes LGBT+, notamment dans l’établissement de la filiation, les droits parentaux et, par ricochet, la déclinaison de ces droits dans le monde du travail.
Depuis de nombreux mois, le pouvoir d’achat constitue une des principales préoccupations de la population. La hausse de l’inflation, qui ne cesse de s’accentuer, ne peut que renforcer les légitimes exigences des salariés sur cette question essentielle. Dans les trois versants de la Fonction publique, la situation est grave et alarmante. Le gel de la valeur du point d’indice a été maintenu de manière quasi constante depuis 2010, cela conduit à des pertes de pouvoir d’achat d’un niveau inédit pour les agentes et les agents. La grille indiciaire est profondément détériorée et les déroulements de carrière sont profondément réduits, quand ils ne sont pas inexistants.
Le 31 mars, alors qu’une journée de mobilisation marquée par l’exigence d’une rupture complète avec la "transformation" imposée par Emmanuel Macron était mise en œuvre, ce gouvernement souhaitait une augmentation du SMIC pour le 1er mai compris entre 2,4 et 2,6 %. Puis entre les 2 tours des élections présidentielles, le chiffre est tombé : ce sera 2,65 % d’augmentation. Le SMIC horaire brut passera de 10,57 € à 10,85 € quand le SMIC mensuel brut, pour une personne à temps plein, passera de 1 603,12 € à 1 645,58 € brut soit 34 € net.
La CGT appelle l’ensemble du monde du travail, chaque salarié, privé d’emploi, retraité ou étudiant à se mobiliser largement le 1er mai prochain à l’occasion des manifestations et rassemblements qui seront organisés partout en France. À cette occasion, nous porterons l’exigence du progrès social, dans une société soucieuse de l’avenir de la planète et d’un monde de paix.
Les réalités de la vie des travailleuses et travailleurs de ce pays, des jeunes, des privé.es d’emploi, des retraité.es, ont émergé difficilement dans un débat politique qui a tourné en boucle autour des thèmes imposés par l’extrême droite. La vie chère, les luttes et les mobilisations ont permis de parler salaires, pensions, emplois, conditions de travail. La première préoccupation de la population est de savoir comment remplir le réfrigérateur, faire le plein de la voiture, trouver ou garder un emploi, se projeter vers l’avenir malgré la précarité et les conditions de travail difficiles. Le taux d’abstention de 26 % du premier tour des élections présidentielles est inquiétant et révélateur de la difficulté pour une part importante de la population de penser que la vie quotidienne pourrait s’améliorer grâce à cette élection. La situation est grave, en France l’extrême droite est aux portes de l’Elysée.
C’est donc par voie de presse qu’Amélie de Montchalin a annoncé une revalorisation du point d'indice avant l'été prochain. Cette annonce survient alors que le 16 février dernier, la ministre répétait la main sur le cœur aux organisations syndicales qu’une telle « mesure électoraliste » reviendrait à prendre les agents et leurs organisations syndicales « pour des imbéciles ». De nombreux éléments méritent d'être soulignés, sur lesquels la CGT, elle, n’a jamais varié dans son analyse et sa stratégie. Le gouvernement concède enfin que seul le dégel du point d’indice permet une augmentation générale du salaire des fonctionnaires. Il désavoue ainsi sa propre doctrine affirmée depuis 5 ans contre toute logique et contre l’avis de toutes les organisations syndicales. Le gouvernement reconnaît aussi que s’agissant de la prise en compte de l’inflation, c’est bien l’évolution de la valeur du point d’indice qui est l’outil irremplaçable pour le pouvoir d'achat des agentes et des agents de la Fonction publique.
« Nous rejetons la guerre et les armes nucléaires. Nous demandons aux citoyens du monde entier de rejoindre notre appel pour protéger notre planète de ceux qui menacent de la détruire. L’invasion de l’Ukraine a provoqué un désastre humanitaire. Le monde fait face à la plus grave menace de l’histoire: une guerre nucléaire à grande échelle, qui pourrait détruire notre civilisation et ravager la Terre entière. » [lire la suite sur le site du Mouvement de la Paix]
Et voilà, notre camarade permanent au syndicat depuis plusieurs années a pris sa retraite ! C'est un pilier de la CGT qui s'en va (heureusement pas bien loin) mais que nous aurons l'occasion de retrouver avec plaisir comme toujours dans les manifs ou dans d'autres lieux où l'on continue le combat pour une vie meilleure. Ses amis et camarades lui ont fêté ce moment dans la joie et la festivité... et quelques larmes. Bonne retraite Jeff !
Natacha Pommet, secrétaire générale de la Fédération CGT des services publics a expliqué les raisons de cette mobilisation nationale : « Il y a encore un mois, la ministre recevait les organisations syndicales et nous disait qu’un dégel du point d’indice à l’aube du premier tour de la présidentielle, ce serait se moquer du monde. C’est une bonne nouvelle, mais c'est se moquer du monde. Il aurait fallu faire ce dégel il y a cinq ans lorsqu'elle (Amélie de Montchalin) est arrivée aux manettes. (... ) Une mesure qui intervient avant l’été, cela signifie "votez pour moi !" C'est du chantage a-t-elle déclaré. Ce n'est pas 1%, 2% ou 3% qu'il faut mais une augmentation de 10%. »
Ce site n'utilise pas de cookies et ne recueille pas de données sur ses utilisateurs (voir la politique de confidentialité pour le contact).