Quand l’État devient laxiste avec la montée du fascisme, que des dirigeants cautionnent par un silence complice des exactions de plus en plus graves, que des élus détournent le regard de la montée de la peste brune, il est du devoir du peuple de résister !
Le 6 mai, deux jours avant la commémoration de résistants et déportés, la célébration de la victoire contre le régime hitlérien, une marche terrifiante de néo-nazis est autorisée par la préfecture de police en plein Paris ! C’est intolérable ! Les autorités ont revendiqué la liberté d’expression mais le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit.
Alors que des cartons rouges ou des casseroles sont interdits ou confisqués, des drapeaux noirs arborant la croix celtique (nostalgie néofasciste d’Occident, d’Ordre Nouveau ou du GUD) sont tolérés. Le soir même, un concert de groupes se revendiquant aryens est organisé dans la salle Simone Veil, ministre rescapée de la Shoah, où furent constatés des saluts nazis. À chaque fois les réactions du gouvernement sont tardives et timides.
Alors que Pétain est scandaleusement réhabilité, que le discours public se fait ambigu, qu’un élu de la majorité trouve Marine Le Pen trop molle, que l’extrême droite est banalisée et mise dans le même sac que des partis de gauche prônant l’exact contraire des idées racistes, que des tribunes télévisées sont accordées à des militants condamnés pour provocation à la haine raciale, il est du devoir du peuple d’exprimer fortement sa très ferme révolte contre ces très dangereuses dérives qui nous préparent à un avenir extrêmement sombre. N’oublions jamais les leçons de l’Histoire !
Le 10 mai, Yannick Morez, maire de Saint-Brevin-les-Pins, annonce sa démission devant sa maison et ses véhicules incendiés parce qu’il a manifesté un devoir d’accueil humaniste à des étrangers. Il a dénoncé une absence totale de soutien de l’Etat. Inquiet pour sa femme et ses enfants, il va quitter sa commune après 15 ans de service dans sa mairie. Le RN a délibérément refusé d’exprimer la moindre compassion.
Cette accumulation de faits monstrueux nous appelle à hurler notre colère ! Nous sommes là pour Yannick Morez, très touchés par son combat et sa décision, en total soutien et solidarité… Quand l’État devient faible, qu’il renonce, capitule et s’habitue à l’intolérable, nous demeurons vigilants et responsables à sa place.
Le fascisme ne passera pas !
Renaud, Monique Pinçon-Charlot, Yvan le Bolloc’h, Philippe Poutou, Xavier Mathieu, Guillaume Meurice, Laurent Binet, Laurence de Cock, David Hugla, Benoit Delépine, Didier Super, Bruno Solo, Stéphane Brizet, Mathilde Larrère, Pierre-Emmanuel Barré, Cédric Herroux, Lolita Séchan, Laurence de Cock, Zazon Castro, Pia Moustaki, Corinne Masiero, Denis Robert, Marcel et son orchestre, Sanseverino…
Depuis 2020 et le combat contre le projet « Hercule » de démantèlement d’EDF, nous avons fait du chemin pour mobiliser les citoyens et les élus pour défendre un bien commun : l’énergie. Nos précédentes campagnes nous ont permis de recueillir plus de 217 000 signatures sur le site energie-publique.fr, et des centaines de soutiens d’élus locaux et nationaux, pour mettre au grand jour le bilan catastrophique de la libéralisation du secteur de l’électricité. Cette année 2023 marque un moment de révélation : les usagers ressentent désormais dans leur quotidien les effets délétères du marché européen de l’électricité, avec pour principale conséquence une augmentation de 100% des tarifs de l’électricité depuis l’ouverture à la concurrence qui engendre une inflation généralisée sur tous les produits du quotidien.
+ d'un million 180 000 signatures sur la pétition !
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