Retraité·e·s
Section syndicale des retraitées et retraités CGT du Conseil Départemental-13
Le gouvernement vient d’annoncer que les retraites de base ne seraient pas revalorisées au 1er janvier prochain mais seulement six mois plus tard, au 1er juillet. Cette décision conduirait de fait à ne pas compenser l’inflation pour les retraité·es, quels que soient leurs niveaux de revenu, et donc à une baisse du niveau des pensions en euros constants. Et encore le chiffre de l’inflation est déjà inférieur à l’augmentation des produits de première nécessité : les petites et moyennes retraites ne permettent déjà pas de maintenir le niveau de vie face aux dépenses d’énergie et d’alimentation ou aux frais de santé. Le gouvernement continue donc à vouloir opposer les travailleur·ses entre eux, entre les actifs et les retraité·es, comme le précédent l’a fait, en opposant celles et ceux qui ont un emploi ou pas, plutôt que d’aller mettre à contribution les revenus exorbitants du capital de la dernière période. La CGT dénonce cette décision et exige du gouvernement une revalorisation au minimum à hauteur de l’inflation au 1er janvier.
!’UFR CGT des Services publics appelle l’ensemble des retraité·es à faire de la journée du 1er octobre un temps fort de mobilisation interprofessionnelle et à participer en nombre aux rassemblements et manifestations prévus.
Le 1er octobre, toutes et tous ensemble, exigeons que nos revendications soient satisfaites !
Le 1er octobre, mobilisons-nous avec les actif·ves pour :
Toutes et tous ensemble dans la rue le 1er octobre pour nos revendications !
Qui peut nier que de nombreux progrès ont été conquis ces dernières décennies ? Enfants ou petits-enfants du Front populaire, enfants des grandes luttes des années 50, de mai 68, du programme commun, des grandes grèves de 95 et suites, nous sommes les bâtisseurs, les héritiers et les passeurs de flambeaux de conquêtes sociales majeures. C’est ainsi que nous sommes viscéralement attaché·es à la Sécurité sociale et au système de retraite par répartition et intergénérationnel qui sont les piliers de notre socle social. Mais d’autres fondamentaux font aussi partie de notre patrimoine social et il en est ainsi de la diminution historique et régulière du temps de travail, que ce soit pour la semaine des 35h ou la 5ème semaine de congés payés.
Les organisations de retraité·es soussignées ont pris acte, au lendemain des élections européennes, de la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République. La période est cruciale et la responsabilité du mouvement syndical et associatif est grande.
Les 8 organisations, attachées à l’indépendance entre partis, syndicats et associations considèrent qu’elles ne peuvent être indifférentes et se sentent concernées par la gravité de la situation politique et sociale actuelle.
Depuis des mois, les retraité·es, comme l’ensemble de la population, sont confronté·es à un refus catégorique de la part du gouvernement de MM. Macron et Attal de satisfaire les revendications que ce soit en particulier en matière d’augmentation des pensions de base et complémentaires, de droit à la santé ou d’accès aux services publics.
Plus que jamais, la déclaration adoptée par nos organisations le 23 mai dernier est d’une brûlante actualité :
« Nos organisations sont conscientes des menaces sur les libertés syndicales et individuelles et considèrent que face à ces dérives, il est urgent de réaffirmer nos revendications qui sont à l’origine du G9 et qui sont le ciment de l’unité d’action que nous mettons en œuvre depuis 10 ans :
– Défense du pouvoir d’achat des retraités par l’indexation de toutes les pensions sur les salaires, la revalorisation des pensions au moins à hauteur de l’inflation, le rattrapage des pertes subies et l’exigence de ne plus avoir de pension inférieure au SMIC.
– Défense des pensions de réversion.
– Défense de l’accès aux soins dans le cadre du 100 % Sécu que nous revendiquons.
– Défense des services publics, en particulier ceux de proximité : hôpitaux, EHPAD, SSAD,
transports, des télécommunications, l’énergie etc.
Nous nous engageons à poursuivre la défense de notre plate-forme revendicative dans la recherche constante de l’unité d’action et la défense acharnée de nos conditions de vie. »
Aussi, pour les organisations soussignées, il ne saurait y avoir de trêve électorale ni olympique dans le combat pour la paix tout de suite, pour la satisfaction des revendications, contre le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme. Concernant les mobilisations en cours, chaque organisation se déterminera en fonction de ses orientations et de ses mandats.
Par décret, la Macronie organise une nouvelle et inacceptable augmentation des participations forfaitaires et des franchises médicales appliquées aux médicaments, aux consultations médicales, aux transports sanitaires et aux examens de biologie.
Toujours par décret, la Macronie ampute de 10 milliards d’euros les crédits des services publics de l’Etat tout en annonçant de nouvelles coupes à venir au moyen d’une loi de finances 2024 rectificative.
A l’évidence, la Fonction publique reste un des coeurs de cible des politiques austéritaires. Il en est de même s’agissant de nos systèmes de sécurité et de protection sociales.
Moins de services publics, moins de Fonction publique, moins de sécurité et de protection sociales, cela signifie une dégradation toujours plus conséquente des conditions de vie des retraité.es.
Dans le même temps, dans un contexte qui reste marqué par une inflation conséquente, l’accumulation des pertes de pouvoir d’achat, la paupérisation des retraité.es ne cesse de grandir.
L’augmentation des pensions de 5,3 % au 1er janvier 2024 (Service des retraites de l’Etat et CNRACL, CNAV et Ircantec) ne saurait répondre aux revendications des retraité.es. Il ne s’agit que de la stricte application d’un dispositif législatif qui a pour objet de revaloriser les pensions en fonction de l’inflation.
Entre 2017 et 2024 toutes les pensions ont perdu près de 4%, les revalorisations annuelles ayant été inférieures à l’inflation.
La CGT exige une augmentation immédiate de 10% des pensions et des retraites.
La CGT Fonction publique réitère son appel à signer et faire signer la pétition de l’ensemble des organisations de retraité.es dans ce sens.
Pour la Fonction publique, le décrochage du point d’indice par rapport à l’inflation commande une perte supplémentaire de pouvoir d’achat par rapport au 1er juillet 2010, suivant l’année de départ : moins 16.5% pour un départ en janvier 2024, moins 11% pour un départ en 2022, moins 5% pour un départ en 2016.Le décrochage progressif du point d’indice a pour objectif non seulement de baisser la rémunération des fonctionnaires actifs, mais aussi de baisser les pensions des retraités, année après année.
Il faut non seulement rattraper la perte de pouvoir d’achat des fonctionnaires en relevant le point d’indice, mais aussi rattraper la perte du niveau des pensions en fonction de l’année de départ.
La CGT Fonction publique appelle l’ensemble des personnels retraité.es, fonctionnaires et agents non-titulaires à manifester sur l’ensemble du territoire national le 26 mars prochain pour notamment :
De l’argent, il y en a alors que 413 milliards d’euros ont été mobilisés au titre des dépenses militaires pour les six prochaines années, de l’ordre de 200 milliards d’euros au titre des fonds alloués aux entreprises sans aucune contrepartie, sans compter ceux accordés au titre des exonérations et allégements d’impôts et de cotisations sociales… 2023 aura été une année record pour les entreprises du CAC 40 qui auront versé 67,8 milliards d’euros de dividendes !
D’autres choix sont possibles et finançables !
La CGT Fonction publique appelle à faire du 26 mars une puissante journée de mobilisation pour le pouvoir d’achat des retraité.es, le droit de ces dernier.es à des services publics, une Fonction publique, une sécurité et une protection sociales de haut niveau.
Face au contexte inflationniste, une grande partie des Françaises et Français, actifs ou retraités des secteurs publics et privés subit de plein fouet cette crise. En effet, les fins de mois sont difficiles, l’inflation explose (+ 40 % sur certains produits alimentaires, + 10 % sur l’électricité au mois de février sur le gaz, le carburant). Avec une hausse des prix à la consommation de 4,9 % en moyenne en 2023 et même de 6,9 % pour l’alimentation depuis 2021 !
La CGT exige :
• l’augmentation du pouvoir d’achat par une revalorisation des salaires et des pensions ;
• l’augmentation immédiate des pensions de 10 % ;
• la mise en place du salaire minimum à 2 000 euros brut ;
• pas de pension en dessous du SMIC ;
• un taux de remplacement net minimum de 75 % pour une carrière complète ;
• le rétablissement de l’échelle mobile des salaires et la réindexation des pensions sur les prix.
En finir avec les faibles pensions des femmes...
Les inégalités tout au long de la vie professionnelle ont forcément un impact négatif sur les retraites des femmes, dans toutes les catégories de la Fonction publique territoriale, et tout particulièrement les agentes de catégorie C qui représentent 61 % des effectifs : inégalités de salaires, faibles rémunérations des métiers à dominante féminine, des carrières plus courtes que celles des hommes du fait de carrières morcelées par le temps non complet, la précarité et les interruptions d’activité en raison de l’investissement familial…
Nous manifesterons le 8 mars toutes et tous pour :
• L’égalité des salaires et des retraites, des emplois des femmes et des hommes, et l’égalité des taux d’activité : les ressources en cotisations des régimes de retraite en seraient fortement améliorées.
• L’augmentation du minimum de pension pour une carrière complète au niveau du SMIC CGT (2 000 euros bruts).
• Le rétablissement de l’âge de départ à la retraite dès 60 ans.
• La fin de l’allongement continu de la durée des cotisations, de plus en plus inaccessible, particulièrement pour les femmes, et revenir à une durée réali-sable. Le progrès est de permettre à chacun·e de réduire son temps de travail à 32 h/semaine.
• La suppression de la décote qui est une double pénalisation de la pension.
• La garantie d’un taux de remplacement (pension par rapport au salaire) de 75 % du salaire.
• Une pension de réversion égale à 75 % pour tous les régimes, sans condition d’âge ou de revenus.
• La reconnaissance de la pénibilité des mé-tiers à prédominance féminine.
• L’indexation des salaires et des pensions sur les prix.
• Le renforcement des droits familiaux.
• L’accès aux services publics sur tout le territoire.
• Lutter contre les stéréotypes sexués à tous les niveaux.
• Lutter contre les violences sexistes et sexuelles et même pour les plus âgées car les violences ne s’arrêtent pas avec l’âge.
Lors de l’allocution du président MACRON (dimanche 23 septembre) aucune annonce sur le pouvoir d’achat, et un mépris total envers le retraité·es. Les pertes cumulées depuis le 1er janvier 2017 sur les pensions de retraite, de base et complémentaires, s’élèvent à environ 10%. Pour l’UFR CGT l’augmentation des pensions 10 % est urgente ! Pour information le taux des bénéficiaires qui ont recours à la banque alimentaire est en perpétuelle augmentation (3 fois plus depuis 10 ans). L’inflation sur les produits de 1ère nécessité, va accroître le nombre de personnes qui auront recours au différentes aides existantes (alimentaires, logements, chauffages et déplacements).
Notre système de santé est en souffrance. L’hôpital craque ! Alors même que dans bien des cas il est le seul recours, pour la population par manque de médecins généralistes et/ou spécialistes en ville. En réalité, ce sont les professionnels hospitaliers qui craquent, victimes de la baisse organisée des dépenses de santé, depuis plus de 30 ans. La santé de la population de notre pays est mauvaise, comme en témoignent différentes études récentes. En centrant les difficultés sur les urgences de plus en plus engorgées, le Gouvernement fait oublier que c’est l’ensemble du système de soins et de prévention qui ne répond plus aux besoins de la population.(...)
Ils nous ont volés 2 ans sur nos pensions de retraite et 4,5 ans pour les retraites complémentaires. Le report des revalorisations des pensions des retraites de base au 1er avril par Sarkozy, au 1er octobre par Hollande puis au 1er janvier par Macron, a fait perdre une année et la modification par Hollande des revalorisations en fonction de l’inflation constatée sur l’année écoulée au lieu d’une augmentation calculée sur l’inflation estimée pour l’année à venir a fait perdre une deuxième année.
L'Union Confédérale des Retraités est l'organisation spécifique de la confédération pour l'activité syndicale en direction des retraités, des préretraités, des veufs, des veuves et des chômeurs âgés. L'UCR-CGT se fixe pour mission de défendre les intérêts des retraités, mais elle organise aussi les loisirs avec son association LSR. Elle édite un bimestriel "Vie nouvelle".
Forte de plusieurs dizaines d'adhérent-e-s, la section syndicale se réunit tous les mois à l'Hôtel du Département.