Personnels sociaux, médicaux et médico-sociaux de la Direction et des services
Le syndicat CGT qui soutient les personnels DPHPBA en grande difficulté depuis plus d'un an et depuis la mise à jour d’une fraude aux prestations sociales à laquelle ils sont complétement étrangers, dénonce aujourd’hui l’inefficacité de la stratégie retenue par la collectivité et ses conséquences pour les agents
Objet : Préavis de grève de 0 h à 24 h pour la journée du 9 octobre 2025 couvrant les personnels des secteurs social, médico-social, de l’école, de la petite enfance et de l’animation de la fonction publique territoriale, ainsi que l’ensemble des agent·es de la fonction publique territoriale. Une lettre de Natacha Pommet, secrétaire générale de la fédération au Premier ministre Stéphane Lecornu.
Qu'ils soient issus de l'aide sociale à l'enfance, de la prévention sociale, de la PMI ou de la DPHPBA, le constat commun posé le 16 septembre est sans appel… Les conditions de travail, le service rendu aux usagers, la prise en compte des situations des plus vulnérables, celles des adultes, des enfants, comme celles des personnes âgées connaissent une dégradation importante
Comme décidé lors des assemblées générales du 18 juin et 1er juillet mais aussi pour faire suite aux différentes communications, tant sur les métiers du social dont la fusion est annoncée, que sur les frais de déplacement. En effet, beaucoup d'agents n'ont pas pris la mesure des conséquences du futur nouveau dispositif pour certaines fonctions (itinérants, volants) ou dont le cœur de métier repose sur la visite à domicile : nous avions donc décidé de nous retrouver le 16 septembre.
Au-delà des modifications apportées aux remboursement des frais de déplacement notre ordre du jour portera sur :
Nous reviendrons également sur les actes racistes qui ont indigné tous les agents jeudi 11 septembre 2025, évènement traumatique sur lequel nous avons besoin d’échanger. Enfin, nous aborderons la situation nationale avec l’appel à la grève du 18 septembre 2025.
Venez nombreuses et nombreux le mardi 16 septembre 2025 en salle A1 131c à l'Hôtel du Département !
La CGT et la FSU ont déposé 3 heures d'information syndicale. Pour les collègues qui auraient dépassé leur quota de 12 heures, nous restons à votre disposition pour vous délivrer les autorisations d'absence syndicales (dites "Bons verts").
Vendredi 5 septembre dernier nous étions réunis en assemblée générale avec les personnels pour les modifications souhaitées par la collectivité dans le cadre des frais de déplacements et la mise en place d'un forfait de 615 € annuels brut pour tous les déplacements intra-muros, c'est-à-dire sur une même et seule commune.
Bonjour à toutes et à tous,
Ce message estival permettra de faire le point sur l'activité de notre section au moment où nous devons, dès la rentrée, nous organiser pour lutter contre les annonces gouvernementales et la mise en place de mesures inacceptables... Nous nous attendons d'ailleurs à une rentrée extrêmement tourmentée. La date du 9 octobre semble déjà arrêtée pour une mobilisation des fonctionnaires qui fera date.
Assistante de service social, éducateur spécialisé, éducateur de jeunes enfants, conseiller en économie sociale et familiale Journée d’étude : réarchitecture des métiers du social. Une refonte de nos diplômes qui vient attaquer les fondamentaux de nos métiers au profit d’une profession unique et d’un abaissement du niveau d’étude des professionnels intervenant auprès des usagers…
Comme nous l'avions annoncé au mois d'avril, une Assemblée Générale s'est tenue le mardi 10 juin portant à son ordre du jour la question de la publication des postes vacants, la précarisation des collègues en contrat de projet, vacataires, renforts, le travail en cours sur les projets de MDS et la sectorisation, la situation professionnelle en prévention sociale et en enfance-famille comme au sein de la DPMISP.
Le Syndicat CGT du Conseil Départemental qui s'est impliqué avec engagement dans les négociations qui ont permis la revalorisation des montants IFSE de la filière médico-sociale, a été confronté à cette occasion aux limites des montants réglementaires nationaux pour le cadre d'emploi des éducateurs de jeunes enfants. Dès septembre 2024, nous avions saisi le Conseil supérieur de la fonction publique sans que le sujet n'ai pu être porté à l’ordre du jour d’une de ces séances.
Une fois de plus, sous couvert d’une réflexion sur les diplômes du social, le gouvernement vient mettre à mal la spécificité de nos diplômes et donc la richesse des regards croisés sur les situations des personnes en difficulté. Dans le projet qui sera présenté et voté le 3 juillet, trois des quatre « blocs de compétences » des « référentiels métiers » sont les mêmes pour les diplômes d’État d’assistant de service social, d’éducateur spécialisé, d’éducateur de jeune enfant, d’éducateur technique spécialisé et de conseiller en économie sociale et familiale.
Madame et Messieurs les Ministres,
La CGT des services publics vous alerte sur la situation des éducatrices et éducateurs des jeunes enfants (EJE) au sein de la fonction publique territoriale. Ces personnels, comme d’autres, n’ont plus connu de revalorisation du plafond de leur IFSE depuis des années. Dans de nombreuses collectivités, les plafonds ne sont pas atteints ou, quand ils le sont, l’évolution de la rémunération stagne et l’évolution de carrière est bloquée. Le cadre d’emplois des éducateurs territoriaux des jeunes enfants a fait l’objet d’une revalorisation de carrière en décembre 2017 et concerne les emplois d’encadrement des enfants dans les structures d’accueil de petite enfance, socio-éducatives, sanitaires ou de loisirs.
Comme s'y été engagée notre institution, une nouvelle réunion s’est déroulée dans la matinée du 18 juin en présence de Monsieur le DGAS, de Madame la Secrétaire générale de la Direction en présence de la DRH. En introduction Monsieur le DGAS a resitué le contexte : une délibération non équitable, non conforme au droit.
Depuis plusieurs années, les gouvernements successifs n’ont de cesse de réformer les missions relatives à la protection de l’enfance (réforme de la protection de l’enfance, réforme de l’ordonnance de 1945 avec la création du Code de justice pénale des mineurs, loi « Asile et immigration ») sans y mettre les moyens humains et financiers.
C’est nombreux et désireux d’échanger que les agents des pôles d’insertion ont participé a ce moment syndical. La loi "plein emploi" comme les préconisations liées à la réforme du dispositif RSA viennent impacter aujourd'hui notre collectivité comme France Travail.
Depuis plusieurs années, les gouvernements successifs n’ont de cesse de réformer les missions relatives à la protection de l’enfance (réforme de la protection de l’enfance, réforme de l’ordonnance de 1945 avec la création du Code de justice pénale des mineurs, loi « Asile et immigration ») sans y mettre les moyens humains et financiers. S’y ajoute tout récemment la loi « Attal » visant à « Restaurer l’autorité de la justice à l’égard des mineurs délinquants et de leurs parents » privilégiant le répressif à l’éducatif. Ces modifications législatives n’ont fait que poser davantage de difficultés aux professionnel·les et mettre à mal le suivi des enfants, des adolescent·es et de leurs familles.
C’est nombreux que les agents se sont réunis le 15 mai dernier avec la CGT afin d'évoquer la situation près de 2 mois après avoir été reçus dans le cadre du droit d'alerte formulé en début d’année. L’assemblée générale a permis d’informer les agents que le dossier de réorganisation de la DPHPBA initialement prévu à l'ordre du jour du CST du 6 juin prochain était finalement remis à plus tard. Cette sage décision est d'ailleurs partagée par les agents et notre syndicat.
Mobilisés en Assemblée Générale le 29 avril 2025, les agents ont partagé et échangé sur les modes d'organisation, sur l’évolution du dispositif, ont abordé la question des effectifs, celle de la valorisation des agents. Cela a permis sur la base de l'expérimentation du RSA rénové mené sur les 1er, 5ème, 6ème et 7ème arrondissements et Arles de revenir sur les grands principes des modifications apportées au dispositif du RSA, modifications qui devraient dans les mois à venir s'étendre au territoire national.
Dans le cadre du suivi exercé par le syndicat CGT sur les questions des conditions d'exercice mais aussi, de l'évolution de cette Direction, nous vous informons qu'un Comité social territorial est programmé le 6 juin prochain et devrait porter à son ordre du jour la réorganisation globale de la Direction.
Alors que notre Département fait la une des journaux depuis la plainte de 30 familles d’enfants placés – pour certains dans les Bouches-du-Rhône – victimes de prostitution et que les travailleurs sociaux de l’ASE, les inspecteurs enfance ou tarification sont clairement identifiés dans les différents articles comme les responsables du naufrage et de la souffrance des enfants, le syndicat CGT qui s’est toujours battu aux côtés des professionnels tient à ce que le Département réagisse à ces accusations et prenne en compte le cahier revendicatif établi par la CGT avec la FSU et les professionnels de terrain.
Le mouvement initié début avril pour faire valoir la publication des postes vacants au sein des Directions de la DGAS, a permis de franchir une première étape avec la publication de 53 postes toutes professions et directions confondues. Si ce premier résultat est non négligeable, il reste néanmoins de nombreux postes non publiés.
À l’ordre du jour de cette rencontre syndicale :
Depuis les Lois de décentralisation de 1983, les Départements sont responsables de l’action sociale et médico-sociale légales. Cette compétence obligatoire, très importante financièrement, qui s’exerce au profit des plus démunis, des plus vulnérables, de ceux qui connaissent de sérieuses difficultés de vie, est une composante essentielle du Service Public dans notre modèle de société, au même titre que l’Éducation Nationale ou l’Hôpital Public.Les organisations syndicales CGT, UNSA, FSU et Solidaires refusent que les services publics, la Fonction publique, les agents publics soient sacrifiés sous le joug de contraintes budgétaires qui seraient appelées par la mise en œuvre d’une possible « économie de guerre » sur le dos des personnels et des usagers.
Les mardis de la colère à la DGAS ont réuni le 1er avril de très nombreux professionnels venus défendre les effectifs, la parution des postes, des solutions pour nos collègues les plus précaires, nos collègues renforts, nos collègues lauréats du concours et ce, avec la présence nombreuse de ces agents précaires… Le matin nous étions de nouveau reçus par Madame la Chargée de mission de la Présidente, en présence de Madame la DRH. Il en ressort une rencontre sans langue de bois sur les orientations de notre collectivité et un dialogue par moment un peu musclé autour des effectifs, de la dé-précarisation des professionnels et du futur projet de la DGAS.