Et certains se réjouissent et pensent que c'est une victoire !
Depuis plusieurs semaines, le gouvernement est confronté à une contestation sociale d'ampleur. Dans les entreprises, les services publics, les lycées et les universités, les salarié·es, les jeunes et les retraité·es se sont massivement mobilisés contre la réforme des retraites et les politiques d’austérité qui frappent le monde du travail. C’est cette mobilisation, déterminée et majoritaire dans le pays, qui a contraint Emmanuel Macron et son gouvernement à annoncer une suspension de la réforme des retraites. Mais l'heure est à la clarté : la suspension annoncée est en réalité un décalage de son application de quelques mois seulement. Ce simple décalage reviendrait à confirmer les 64 ans au mépris de la mobilisation de millions de travailleurs et de travailleuses depuis 2 ans et demi. Pour la CGT, la seule suspension qui vaille est un blocage immédiat de l'application de la réforme des retraites à 62 ans, 9 mois et 170 trimestres.
Le Premier ministre, S. Lecornu, lors de sa première nomination, avait déclaré vouloir changer de méthode et laisser la place au dialogue, à la concertation. Son discours de politique générale a, certes, été plus court que ceux de ses prédécesseurs, mais le contenu est toujours aussi violent. Les recettes restent les mêmes pour le projet de budget 2026 : réduire les dépenses de l’État, faire peser les efforts sur les salarié·es, et plus particulièrement sur les retraité·es, et poursuivre les cadeaux au patronat et aux plus riches. Pas de retrait de la réforme des retraites de 2023, mais une suspension jusqu’en janvier 2028, avec un coût estimé de 400 millions d’euros pour 2026 et de 1,8 milliard d’euros pour 2027, qu’il faut donc compenser par des économies pour que la dette ne dépasse pas 4,7% du PIB.
Philippe Négrier fut membre de notre syndicat lorsqu'il occupait ses fonctions au sein du groupe des élu·es communistes au Conseil départemental. Affaibli depuis quelques années cela ne l'empêchait pas de participer encore à des manifestations et auprès de ses camarades du PCF dans le quartier du Camas à Marseille. Humaniste, engagé dans les combats pour la justice et la paix il restera dans nos mémoires comme un ami et un camarade fraternel. Adieu Philippe !
Ses obsèques auront lieu ce mardi 14 octobre à l'Église Saint-Michel du Camas (5ème arrondissement de Marseille) à 11h00.
L'enterrement a lieu ce mercredi 15 octobre à 11h00 au cimetière Saint-Pierre de Marseille, carré des prêtres-ouvriers.
Mardi 14 octobre les personnels médico-sociaux du département rassemblés extrêmement nombreux pour dénoncer l'abandon des populations face à la menace des réseaux narcotrafiquants au cœur de de cette mobilisation la MDS des Flamants dans le 14ème arrondissement de Marseille. Solidaires aux côtés des Flamants, de la Belle de Mai à l'Estaque en passant par les Chartreux, Saint-Marcel, Aix-en-Provence, la Viste, le Nautile, Aubagne, Pont de Vivaux, Malpassé, le CEGGID, La Ciotat, Bonneveine..
C'est après 4 préavis de grève précédés de cinq rencontres, qu'enfin la collectivité par la voix de Madame la DRH a ouvert une porte dans la négociation. Comme vous le savez, nous luttons depuis avril et plus précisément depuis la rentrée de septembre pour faire reconnaître que les propositions de mise en place d’un forfait annuel de 615 brut maximum – intra muros – accompagné de tranches kilométriques et le repère de départ de chaque déplacement sur la base du moins onéreux vont pénaliser les collègues qui se déplacent le plus.
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La CGT réclame l'abrogation de la réforme des retraites, imposée par le passage en force d'Emmanuel Macron, qui l'a conduit à être sanctionné dans les urnes et est à l'origine de la crise démocratique.
Pour la CGT, la suspension de cette réforme ne peut être qu'une étape vers son abrogation
Le 5 juin dernier, les députés ont voté extrêmement largement une résolution demandant l'abrogation.
Emmanuel Macron a été élu en 2022 pour faire barrage à l'extrême droite. Au lieu de cela, il a mis en place sa réforme des retraites et une politique de l'offre au service des grands patrons. L'extrême droite n'a jamais été aussi forte en France, le président doit revenir à ce pourquoi il a été élu, c'est à dire faire barrage à l'extrême droite et répondre à l'urgence sociale. Une majorité de députés ont été élus en juin dernier grâce à une mobilisation exceptionnelle des électeurs. Ils ont été élus avec deux exigences, l'exigence de changement de politique économique et sociale, et l'exigence de faire barrage à l'extrême droite.
Le financement de l'abrogation de la réforme des retraites est une opération pièces jaunes à l'échelle du budget de l'État
François Bayrou cherchait 45 milliards d'euros pour le budget, l'abrogation couterait 3 milliards d'euros en 2026. La CGT porte une proposition très simple pour la financer : élargir l'assiette de cotisations en intégrant l'intéressement, la participation et les primes ; ce qui créerait des ressources supplémentaires et de nouveaux droits pour les salarié·es. S'il y avait un blocage de la réforme, il devrait se faire à la situation d'aujourd'hui et non celle du 1er janvier 2026
Il faudrait un retour à un départ en retraite à 62 ans et 9 mois et non 63 ans comme cela a été évoqué, et porter à l'ordre du jour une abrogation extrêmement rapide.
La politique de l'offre portée par Emmanuel Macron est un fiasco économique. Depuis un an et demi la CGT a recensée plus de 450 plans de licenciements, malgré les 211 milliards d'euros d'aides accordées aux entreprises sans conditions ni contreparties. Il faut mettre à l'ordre du jour une refonte du modèle productif, et centrer les aides sur les petites et moyennes entreprises qui en ont davantage besoin plutôt que d''accorder de fortes baisses d'impôts aux grandes entreprises et aux plus riches.
Ce n'est pas possible qu'il y ait un budget pour 2026 qui fasse encore passer les travailleurs et les travailleuses à la caisse
Il faut soutenir les travailleurs et les travailleuses, les salaires n'ont toujours pas retrouvés leur niveau de 2020. Il y a des marges de manœuvre à aller chercher dans ces 211 milliards d'euros d'aides accordées aux entreprises sans conditions ni contreparties. Cinq gouvernements sont tombés en 2 ans à cause de la violence sociale de leurs politiques, nous avons besoin d'un gouvernement qui ait le courage d'affronter les grandes entreprises et les plus riches en allant taxer leur patrimoine.
Depuis trop longtemps, les ATC subissent des conditions de travail dégradées :
Alors que les besoins explosent dans les collèges, la collectivité continue de faire des économies sur le dos des agents ! Le recrutement est au point mort, les postes vacants s’accumulent et les collègues titulaires comme contractuels n’en peuvent plus.
Qu'ils soient issus de l'aide sociale à l'enfance, de la prévention sociale, de la PMI ou de la DPHPBA, le constat commun posé le 16 septembre est sans appel… Les conditions de travail, le service rendu aux usagers, la prise en compte des situations des plus vulnérables, celles des adultes, des enfants, comme celles des personnes âgées connaissent une dégradation importante
La dette publique est trop élevée, la France est-elle au bord de la faillite ? Pour atteindre le déficit public visé en 2026, l’ex Premier ministre avait annoncé que les économies devraient être de 43,8 milliards d’euros. Gel des prestations sociales et des salaires des agents de la fonction publique, désindexation des pensions de retraites, suppression de deux jours fériés, réforme de l’AME et doublement des franchises médicales : pour imposer son plan d’austérité, l’ex Premier ministre cherchait depuis à dramatiser la situation des finances publiques françaises.Ce discours masque des choix politiques qui servent à justifier l’austérité. Dans le document ci-contre, la CGT démonte dix contre-vérités sur la dette, chiffres à l’appui.
Jusqu’au 1er août 2025, la France appliquait une TVA réduite à 5,5 % sur la part fixe de l’abonnement et une TVA à 20 % sur la consommation, pour les factures d’électricité et de gaz.
Sous prétexte d’uniformisation, la loi de finances pour 2025 a validé, au 1er août 2025, la suppression du taux réduit de TVA à 5,5 % sur l’abonnement des factures d’électricité et de gaz.
En parallèle, en juillet dernier, le groupe CRCE au Sénat a porté une proposition de loi coconstruite avec la FNME-CGT, visant à baisser la TVA à 5,5 % sur l’abonnement, la consommation et les taxes (proposition de loi accessible ici : https://www.senat.fr/leg/ppl24-768.pdf).
La présente pétition vise donc à soutenir cette proposition de loi qui a pour objectif d’abaisser la TVA à 5,5 % sur l’ensemble de la facture d'électricité et de gaz.
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