L’OMS (Organisation mondiale de la santé) définit la santé comme « un état de complet bien être physique, mental et social qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. » Ainsi on ne peut pas réduire la santé au seul domaine médical. La notion de santé doit évoluer et intégrer pleinement la santé psychique. Il est essentiel que les soins et la prévention prennent en compte les dimensions somatique, psychologique et sociale, dans leurs interactions et dans leur complexité.
• Les travailleurs sociaux obtiennent une revalorisation / Page 1
• 8 mars : journée internationale de lutte pour le droit des femmes / Page 1
• Révision du temps de travail : la DGAS particulièrement visée / Page 2
• Les conséquences de la loi du 6 août 2019 (Loi TFP) / Page 2
• Protection de l'enfance : bataille gagnée pour les personnels médicaux / Page 3
• MBA : des personnels mobilisés sur la solidarité / Page 3
• MDPH : des agents du GIP plus déterminés que jamais / Page 4
• Les psychologues défendent leur profession /Page 4
• Les conseillères conjugales et familiales toujours en quête de reconnaissance / Page 4
• Secret professionnel, laïcité, un héritage au cœur de la relation à l'usager / Pages 5 & 6
• Sages-femmes : un métier qui mène bataille / Page 6
• Les auxiliaires de puériculture reclassées en catégorie B / Page 6
Notre organisation syndicale a communiqué à deux reprises suite aux annonces du gouvernement à propos desquelles nous entrevoyons déjà deux écueils importants, le premier portant sur le financement de cette mesure, l'État ne s'engageant qu'à une contribution financière à hauteur de 30 %, le deuxième la question des professions concernées et celles potentiellement oubliées.
Le Conseil Supérieur de la fonction Publique Territoriale (CSFPT) a examiné le 6 avril 2022 le projet de décret relatif à la transcription du "Ségur" pour les agents exerçant dans les collectivités et notamment les Départements. Pour rappel, le 18 février dernier, lors de l’ouverture de la Conférence des métiers du social et du médico-social, le Gouvernement, par la voix du Premier ministre, prenait des engagements en faveur des agents territoriaux et leur annonçait l’accès à l’extension du Complément de traitement indiciaire (CTI) dont avaient bénéficié une partie des agents de la Fonction publique hospitalière. Dans le décret, le CTI annoncé s’est transformé en hypothétique prime de revalorisation laissée à la libre administration des employeurs et doit faire l’objet pour son application d’une délibération des collectivités.
Le 7 décembre, une journée de mobilisation a rassemblé plus de 50 000 professionnels du secteur social, médico-social et socio-éducatif. Malgré ces mobilisations historiques, le Gouvernement n’a même pas daigné recevoir dignement une délégation, envoyant des représentants ne maîtrisant pas le sujet et sans aucune proposition. C’est inacceptable !
Les Assemblées Générales des 7 décembre et 11 janvier derniers ont réuni nombreux, professionnels issus de la prévention sociale comme de l'Enfance, ont décidé d’alerté Madame la Directrice de la DGAS afin de l’informer des difficultés d’exercice sur le terrain, de lui faire part de l’analyse des professionnels, enfin d’échanger sur la mise en place ou la ré-internalisation de l’AED. Cette interpellation a donné lieu à la rencontre du 26 janvier dernier à laquelle des professionnels issus des deux missions ont participé.
Initialement réservée aux professionnels de prévention sociale dont les difficultés d’exercice sont connues de tous, l’ordre du jour de cette Assemblée Générale a été bouleversé au regard de l’actualité et de l’attaque sans précédent qui vient frapper tous les agents de la Collectivité et bien plus encore les professionnels de terrain de la direction de la Solidarité !
La conférence des métiers du social s’est tenue ce vendredi 18 février 2022. Attendue depuis près d’un an par les professionnels, elle s’est tenue sous la présidence du Premier ministre et en présence des ministres de la santé, de la transformation de la fonction publique, du travail, de l’emploi et de l’insertion, ainsi que des organisations syndicales et des représentants de l’ADF. Selon le Premier ministre, une partie des agents de la fonction publique territoriale obtiendrait enfin le bénéfice du Complément de traitement indiciaire (CTI), soit 183 euros mensuels, à compter du mois d’avril 2022 !
Suite aux Assemblées Générales qui se sont tenues les 7 décembre et 11 janvier derniers, les professionnels de prévention sociale présents ont décidé d’interpeller Madame la Directrice de la DITAS. Par courrier ils ont exprimé leur découragement face à la dégradation de la situation du service social départemental et dressé les constats. Au-delà de l’urgence à agir dans l’intérêt des populations, ils portent des propositions.
Les Fédérations CGT des Services publics, de la Santé Action sociale, et leurs unions fédérales respectives, revendiquent pour les sages-femmes relevant de la fonction publique :
- La revalorisation immédiate des traitements et des primes qui prenne en compte la responsabilité et le niveau de qualification à BAC+5
- Une revalorisation du point d’indice à 6 euros
- La reconnaissance des qualifications, de l’expertise et des responsabilités
- Une sixième année d’étude débouchant sur une thèse d’exercice
- Un plan de recrutement massif d’emplois statutaires de sages-femmes, nécessaire pour assurer la continuité et la qualité du service public
- Le renforcement des centres de PMI et CPEF et arrêt immédiat de leur fermeture
- Une loi de finances publiques et un PLFSS à la hauteur des besoins et permettant d’assurer les missions de service public
- Des politiques publiques médico-sociales et de santé ambitieuses pour un service public de qualité accessible à toutes et tous partout sur le
territoire
Modification des grilles indiciaire de certains cadres d'emplois de la catégorie A de la filière médico-sociale de la Fonction publique territoriale.
Objet : modification des grilles indiciaire de certains cadres d'emplois de la catégorie A de la filière médico-sociale de la fonction publique territoriale. Entrée en vigueur : le 1 er janvier 2022.
Fonctionnaires des cadres d'emplois des infirmiers territoriaux en soins généraux, puéricultrices territoriales, cadres territoriaux de santé paramédicaux, pédicures-podologues, ergothérapeutes, orthoptistes et manipulateurs d'électroradiologie médicale territoriaux, masseurs-kinésithérapeutes, psychomotriciens et orthophonistes territoriaux, infirmiers de sapeurs-pompiers professionnels et cadres de santé de sapeurs-pompiers professionnels.
Les professionnels du social de la Fonction publique territoriale ne cessent de montrer au quotidien leur engagement dans l’accompagnement des populations les plus précaires et ce, sans que jamais le gouvernement n’apporte la moindre réponse à leurs besoins. Avec la CGT, ils n’ont eu de cesse, depuis des années, d’exiger des gouvernements et ministères successifs une réelle reconnaissance de leurs qualifications et responsabilités.
Objet : Alerte sur la situation des sages-femmes de la Fonction publique territoriale
Madame la Ministre,
La fédération CGT des Services publics tient à vous alerter fortement quant à la situation des 1 200 sages-femmes de la Fonction publique territoriale qui travaillent, pour la majorité, dans les services de PMI (Protection Maternelle Infantile) et les CPEF (Centres de Planification et d’Éducation familiale) des Conseils Départementaux.
Le protocole d’accord « Fonction publique pour améliorer l’attractivité et les conditions de travail de la profession des sages-femmes » que vous avez signé le 22 novembre 2021 est dramatique pour les sages-femmes territoriales et au-delà pour les services de PMI et CPEF.
Il est important de rappeler que la CGT n’a pas signé cet accord et ne laissera pas les 1200 sages-femmes de la territoriale sur le carreau !
Dans toute la France, les sages-femmes étaient en grève le 7 octobre pour exprimer leur ras le bol de la dégradation des conditions de travail et du manque de reconnaissance de la profession par les pouvoirs publics. Elles demandent notamment au ministre de la Santé une revalorisation conséquente de leurs rémunérations, des effectifs supplémentaires et des moyens pour prendre correctement en charge les patientes et les enfants.
Notre photo : les sages-femmes de PMI de Marseille en grève et en manifestation à Paris le 7 octobre.
Le 23 novembre prochain, Nous, professionnels de la prévention et de la protection de l'enfance, nous nous mobiliserons pendant une journée dans le cadre de l'élaboration de notre projet départemental de Protection de l'Enfance de 9h00 à 17h00 à la Bourse du Travail, 23 boulevard Charles Nédelec / 13003 Marseille (ligne 1 : métro Saint-Charles – ligne 2 : métro Jules Guesde).
Le 7 octobre 2021, les sages-femmes et étudiants des secteurs publics et privés de la santé et de l’action sociale ainsi que les sages-femmes des PMI des Conseils Départementaux se mobiliseront pour gagner :
Réunis en Assemblée Générale le 21 septembre dernier, nos organisations syndicales ont pu mesurer le désarroi des professionnels confrontés aux difficultés persistantes inhérentes à la politique d'accueil des enfants confiés au Département, l'épuisement général des équipes, la perte de sens et le sentiment généralisé de ne plus garantir aux enfants accompagnés un niveau de prise en compte à la hauteur de leur vulnérabilité.
Nous exigeons l’ouverture urgente de véritables négociations pour :
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