Madame la Présidente,
Nous nous permettons à nouveau de vous interpeller quant à la mise en place du Ségur 2 à propos duquel nos organisations syndicales vous avaient écrit le 9 juin dernier. Ce courrier étant resté sans réponse et la demande de rendez-vous spécifique avec la DRH toujours en attente, nous vous adressons ce nouveau courrier. Vous n'êtes pas sans méconnaître les attentes fortes du personnel et de nos deux organisations syndicales concernant la mise en oeuvre du Ségur pour les agents sociaux, médico- sociaux et administratifs... [lire la suite]
Suite au préavis de grève du 7 juillet dernier, nous avions obtenu l'engagement d'être reçus par Monsieur le DRH et Madame la directrice de la DGAS le 18 juillet. Cette rencontre n'a apporté que très peu d'éléments de réponses sinon la volonté de rassurer le personnel sur la dynamique mise en place pour recruter des travailleurs sociaux à propos desquels tout le monde s’accorde à rappeler la crise majeure que traverse la filière.
Plus de 100 personnels toutes professions et services confondus, de la PMI au SMAPE en passant par les pôles d’insertion, le pôle inspecteur, le SARO, le CPEF, les CMPP et les incontournables MDS de Marseille ou de l’extérieur… Les sujets abordés au cours de cette assemblée générale se sont centrés sur le Ségur, un point d'étape sur les 1607 heures, un bilan des effectifs et des conditions de travail de l'été et un petit retour sur le CIA.
Les 49 points d'indice (189€ mensuels) doivent être sur les paies de novembre au plus tard, avec le rappel des 7 mois précédents, prévu par la loi au titre d'une application rétroactive au 1er avril. Ils doivent être versés sans discrimination à toutes et tous les agents territoriaux des secteurs médico-sociaux et de la petite enfance, y compris les personnels des crèches, des écoles maternelles, des centres de santé et les assistants familiaux, "oubliés" des premières listes de bénéficiaires parues.
La somme des cadres d’emplois qui pourrait bénéficier de cette prime est importante, mais la déception est là ! Des versements de la prime à compter du mois de juin (avec effet rétroactif depuis avril) sont légiférés dans la fonction publique hospitalière et d’État, mais pas dans la fonction publique territoriale ! En effet, cette prime reste avant tout soumise à la délibération des collectivités. Un enjeu politique fort à la veille des élections législatives ! Ne lâchons rien et interpellons dès aujourd’hui les élus, rapprochez-vous de votre syndicat CGT !
Ce matin se tenait une des dernières réunions de concertation sur la question de la révision du temps de travail. Cette réunion précède le Comité technique qui entérinera le 30 mai prochain l’ensemble du dossier. Concernant les MBA, notre syndicat a, depuis février dernier, défendu la proposition d’injecter une demi-heure de temps de pause méridienne au temps de travail des agents.
L'assemblée Générale du 31 mai qui portait sur le bilan de 3 mois d'action et de mobilisations autour de la révision du temps de travail, le dossier du Ségur et sur un point général dans les MDS et services de la DGAS a rassemblé de nombreux agents de la DGAS.
Ces 3 derniers mois centrés sur la mobilisation autour du temps de travail ont mis en suspend les négociations en cours sur les autres dossiers. Or, notre syndicat n’en n’oublie pas pour autant les revendications légitimes des adjoints de MDS.
L’OMS (Organisation mondiale de la santé) définit la santé comme « un état de complet bien être physique, mental et social qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. » Ainsi on ne peut pas réduire la santé au seul domaine médical. La notion de santé doit évoluer et intégrer pleinement la santé psychique. Il est essentiel que les soins et la prévention prennent en compte les dimensions somatique, psychologique et sociale, dans leurs interactions et dans leur complexité.
• Les travailleurs sociaux obtiennent une revalorisation / Page 1
• 8 mars : journée internationale de lutte pour le droit des femmes / Page 1
• Révision du temps de travail : la DGAS particulièrement visée / Page 2
• Les conséquences de la loi du 6 août 2019 (Loi TFP) / Page 2
• Protection de l'enfance : bataille gagnée pour les personnels médicaux / Page 3
• MBA : des personnels mobilisés sur la solidarité / Page 3
• MDPH : des agents du GIP plus déterminés que jamais / Page 4
• Les psychologues défendent leur profession /Page 4
• Les conseillères conjugales et familiales toujours en quête de reconnaissance / Page 4
• Secret professionnel, laïcité, un héritage au cœur de la relation à l'usager / Pages 5 & 6
• Sages-femmes : un métier qui mène bataille / Page 6
• Les auxiliaires de puériculture reclassées en catégorie B / Page 6
Notre organisation syndicale a communiqué à deux reprises suite aux annonces du gouvernement à propos desquelles nous entrevoyons déjà deux écueils importants, le premier portant sur le financement de cette mesure, l'État ne s'engageant qu'à une contribution financière à hauteur de 30 %, le deuxième la question des professions concernées et celles potentiellement oubliées.
Le Conseil Supérieur de la fonction Publique Territoriale (CSFPT) a examiné le 6 avril 2022 le projet de décret relatif à la transcription du "Ségur" pour les agents exerçant dans les collectivités et notamment les Départements. Pour rappel, le 18 février dernier, lors de l’ouverture de la Conférence des métiers du social et du médico-social, le Gouvernement, par la voix du Premier ministre, prenait des engagements en faveur des agents territoriaux et leur annonçait l’accès à l’extension du Complément de traitement indiciaire (CTI) dont avaient bénéficié une partie des agents de la Fonction publique hospitalière. Dans le décret, le CTI annoncé s’est transformé en hypothétique prime de revalorisation laissée à la libre administration des employeurs et doit faire l’objet pour son application d’une délibération des collectivités.
Le 7 décembre, une journée de mobilisation a rassemblé plus de 50 000 professionnels du secteur social, médico-social et socio-éducatif. Malgré ces mobilisations historiques, le Gouvernement n’a même pas daigné recevoir dignement une délégation, envoyant des représentants ne maîtrisant pas le sujet et sans aucune proposition. C’est inacceptable !
Les Assemblées Générales des 7 décembre et 11 janvier derniers ont réuni nombreux, professionnels issus de la prévention sociale comme de l'Enfance, ont décidé d’alerté Madame la Directrice de la DGAS afin de l’informer des difficultés d’exercice sur le terrain, de lui faire part de l’analyse des professionnels, enfin d’échanger sur la mise en place ou la ré-internalisation de l’AED. Cette interpellation a donné lieu à la rencontre du 26 janvier dernier à laquelle des professionnels issus des deux missions ont participé.
Initialement réservée aux professionnels de prévention sociale dont les difficultés d’exercice sont connues de tous, l’ordre du jour de cette Assemblée Générale a été bouleversé au regard de l’actualité et de l’attaque sans précédent qui vient frapper tous les agents de la Collectivité et bien plus encore les professionnels de terrain de la direction de la Solidarité !
Dans toute la France, les sages-femmes étaient en grève le 7 octobre pour exprimer leur ras le bol de la dégradation des conditions de travail et du manque de reconnaissance de la profession par les pouvoirs publics. Elles demandent notamment au ministre de la Santé une revalorisation conséquente de leurs rémunérations, des effectifs supplémentaires et des moyens pour prendre correctement en charge les patientes et les enfants.
Notre photo : les sages-femmes de PMI de Marseille en grève et en manifestation à Paris le 7 octobre.
Le 7 octobre 2021, les sages-femmes et étudiants des secteurs publics et privés de la santé et de l’action sociale ainsi que les sages-femmes des PMI des Conseils Départementaux se mobiliseront pour gagner :
Nous exigeons l’ouverture urgente de véritables négociations pour :
Ce site n'utilise pas de cookies et ne recueille pas de données sur ses utilisateurs (voir la politique de confidentialité pour le contact).